En Ukraine, le martyre de la ville de Marioupol n'en finit pas. Après le théâtre, une école d'art, où se sont réfugiés 400 civils, a été frappée.
Au lendemain de la percée russe dans Marioupol, les soldats ukrainiens résistent. Dans un quartier, deux tanks et deux voitures blindées russes viennent d'être détruits. Marioupol est attaquée de toute part. À l'est, la gigantesque usine de sidérurgie, qui sert de camp de base à l'armée ukrainienne, a été bombardée sans relâche. C'était l'un des grands sites métallurgiques d'Europe.
Dans le même temps, c'est par l'ouest que les bataillons tchétchènes continuent leur avancée. Aux abords du centre-ville, les combats de rue font rage. Selon la municipalité, une école d'art abritant 400 réfugiées a été bombardée samedi. Épuisé, un officier de police ukrainien appelle à l'aide. "Il y a des enfants et des personnes âgées qui meurent. La ville est détruite. Elle est en train d'être raillée de la carte", a-t-il lancé.
Combien de temps l'armée ukrainienne tiendra-t-elle ? Moscou semble mettre un point d'honneur à faire tomber cette dernière poche de résistance dans le sud du pays.
TF1 | Reportage M. Poissonnet, L. Henri