Sur le front du Donbass, les Ukrainiens ont du mal à repousser l'ennemi, d'où leurs demandes répétées d'armes à l'Occident.Nous avons pu suivre un ancien soldat de la Légion étrangère.Il nous a présenté, dans une cache secrète, certaines des armes reçues.
La force de frappe de l'armée russe reste impressionnante. En témoigne l'incendie d'une usine près de Kharkiv, dont le 20H de TF1 a filmé les suites, dans le reportage en tête de cet article. Tout près de la ligne de front, un soldat ukrainien observe, inquiet, car son unité est stationnée à proximité. "Les Russes ont des missiles de courte et de longue portées. Donc ils peuvent frapper où ils veulent. Ici, on est près de la frontière, donc ça peut nous tomber dessus n'importe où, n'importe quand", indique-t-il.
"En attendant les missiles Javelin, on utilise des missiles ukrainiens"
Valery a servi dans la Légion étrangère il y a 20 ans. C'est la raison pour laquelle il a accepté de nous montrer, dans un lieu tenu secret, les armes qu'il utilise contre la Russie. "On appelle ça un NLAW. Il est très simple à utiliser", montre-t-il. Il s'agit d'un missile antichar moderne fourni par la Grande-Bretagne. Les Ukrainiens en ont reçu 5000 depuis le début de la guerre. Il dispose aussi de munitions américaines antichars et attend d'autres missiles guidés promis par les États-Unis. "Pour l'instant, on n'a pas assez de missiles américains Javelin. En attendant, on utilise ces missiles ukrainiens fabriqués ici, près de Kharkiv".
Avec Valery, nous retournons sur la ligne de front, dans un village récemment repris par les Ukrainiens. "Les Russes sont là-bas, derrière la colline, à 6 km de nous", détaille-t-il. Nous découvrons notamment le poste d'observation des hommes de Valery. Dès notre arrivée, nous comprenons que les combats sont intenses, car l'armée russe tente de récupérer le terrain perdu. À l'intérieur, les hommes de Valery se préparent à quitter les lieux à n'importe quel moment. "Les Russes ont vraiment beaucoup de munitions. Hier soir, ils nous ont bombardés comme jamais", raconte l'un d'eux.
Sur place, notre envoyé spécial, Benoit Christal, précise que sur place, les Ukrainiens ont besoin de matériel militaire beaucoup plus lourd que ce dont ils disposent déjà.
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