Les pays du golfe Persique en sont friands, et ces évènements électrisent les foules.Les courses de dromadaires ont remplacé les hippodromes, et ont beaucoup évolué.Plus de cavaliers en chair et en os, ce sont de petits robots qui tiennent les rênes.
Dans tous les pays du Golf, c'est une passion, une tradition, une institution même. Les chevaux de courses sont des dromadaires et le champ de courses, un camélodrome. Quand la saison bat son plein d'octobre à février, le petit coin de désert prend des allures de périphérique parisien.
Une chaine de télévision dédiée
Chaque vendredi matin, c'est un embouteillage de chameaux, un peu loin des gratte-ciels de Doha. Il n'y a pas de public, mais une chaîne de télé dédiée, très regardée, ne rate rien de ce qu'il se passe sur la piste. Les courses s'enchaînent, les années passent. Avec le temps, bien des choses évoluent.
Fini l'exploitation d'enfants maltraités et même affamés pour qu'ils restent les plus légers possible. Avec des vitesses de pointe pouvant atteindre les 60 km/h, les chutes étaient dramatiques. La pression des ONG internationales a contraint les organisateurs de courses à les remplacer. À la place, ils ont créé une petite machine, un robot, mis sur le dos du chameau. Il permet de parler à l'animal en temps réel, mais aussi de lui donner des coups de cravache.