INITIATIVE - Certains professionnels ont décidé d'offrir leur service aux autorités sanitaires. C'est le cas au Danemark où ils assurent le dépistage des enseignants et des élèves dans un bus discothèque.
C’est une façon très particulière de se faire tester. A Glostrup, dans la banlieue de Copenhague, au Danemark, un bus-boîte de nuit, appelé "Partybus", a été converti en centre de tests, pour le plus grand plaisir des patients venant se faire tester, l’épreuve du coton-tige devenant tout de suite moins repoussante. "C’est tellement loin l’époque où on allait en soirée que ça fait du bien de le vivre juste un peu !", se réjouit un Danois venant se faire tester.
"Ça me donne le sourire et je pense qu’on a tous besoin de sourire en ce moment", ajoute un autre habitant de Glostrup. Pour les équipes mobilisées au sein du "Partybus", c’est également une première. "On fait les choses sérieusement, mais dans un cadre festif ! D’ailleurs, dès que l’équipe est seule dans le bus, chacun se laisse aller à quelques pas de danse, je les ai vus !", s’amuse Theresa Kay-Heeno, responsable régionale des tests Covid-19 à Hovedstaden.
Des tests rapides à proximité des écoles
Bien qu’originale, cette idée, venant de la municipalité de Glostrup, a été pensée pour atteindre un objectif très sérieux, à savoir faciliter l’accès aux tests Covid. "Nous avons bien sûr des centres de tests classiques dans la ville, mais l’idée c’est qu’avec le bus, les employés, les enseignants par exemple, peuvent se faire tester en cinq minutes et retourner avec les élèves", explique John Engelhardt, le maire de la ville.
Ces derniers jours, le Danemark a rouvert ses écoles après plus d’un mois d’arrêt. L’occasion pour ce bus de tester tous les enseignants de la ville. Ces tests sont gratuits et disponibles directement à la sortie des écoles, ce qui arrange cette employée d’un établissement scolaire : "Je n’ai pas la possibilité d’aller me faire tester en sortant de l’école où je travaille, ici c’est très rapide."
Pour moi, la prochaine étape, c’est de vacciner dans le discobus, c’est mon idée.
Kim Laerkesen, propriétaire du "Partybus".
Au volant de ce bus très particulier, Kim Laerkesen, qui ne peut plus organiser de vraies soirées depuis de longs mois. Pour lui, la nouvelle vie de son bus est une grande fierté, et le propriétaire du véhicule voit les choses en grand : "Pour moi, la prochaine étape, c’est de vacciner dans le discobus, c’est mon idée." Un projet qui n’est pas d’actualité pour le moment, seuls les plus âgés et les professionnels de santé étant actuellement vaccinés au Danemark.
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