VIDÉO - Ukraine : abris, stocks de vivres... Les habitants se préparent à la guerre

par La rédaction de TF1info | Reportage M. Scott - G. Aguerre
Publié le 22 février 2022 à 10h52, mis à jour le 22 février 2022 à 10h57

Source : JT 20h Semaine

Lundi soir, le président russe, Vladimir Poutine, a reconnu l'indépendance des régions séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine.
Sur le terrain, comment la population réagit-elle ?
Reportage du 20H de TF1 à Toretsk, dans l'extrême est du pays.

Toute la journée, les Ukrainiens du Donbass que le 20H de TF1 a rencontrés, lundi 21 février, sont restés à l'écoute des dernières nouvelles. Beaucoup restent incrédules face aux rumeurs d'invasion russe, mais s'inquiètent. "La situation est dangereuse. Elle est oppressante et me fait peur", témoigne une femme à Toretsk, une ville de l'extrême est du pays. "Je ne crois pas que la paix soit à portée de main dans ce pays. Pas pour tout de suite", abonde une autre.

Le soir même, Vladimir Poutine, reconnaitra l'indépendance des régions séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine. De quoi conforter les Ukrainiens dans leur crainte d'une escalade diplomatique, voire militaire.

"Il y a des kits de première urgence, des pansements..."

À l'hôpital de la ville, on se prépare à l'éventualité d'une guerre. Les stocks de matériel médical sont ainsi renforcés. "Il y a des kits de première urgence, des pansements, plein de choses", détaille une employée de l'établissement. 

Au sous-sol, des abris sont en cours d'aménagement en cas de bombardement. Sur les images que nos journalistes ont filmées, visibles dans le reportage en tête d'article, on peut observer une cave qui n'est pas encore prête, mais pourra accueillir plusieurs familles. Des réserves d'eau sont déjà là, ainsi que les couvertures. 30 personnes pourront être logées sur place, nous assure-t-on. 

Nous sommes à moins de dix kilomètres de la ligne de démarcation, dans cette région houillère où les mines de charbon font vivre des milliers de personnes. En plein centre de Toretsk, l'usine constituera, elle aussi, le moment venu, un refuge si les obus se mettent à tomber. Datant de l'ère soviétique, ces installations pourvues de masques à gaz et de filtre à air sont réactivées au cas où. 

"En tant qu'abri anti-aérien, il est opérationnel à 100%. Par contre, pour le système anti-radiations, il reste quelques réparations à effectuer", indique Alexander Vassiliets, un habitant de Toretsk. En cas de conflit majeur, cette région du Donbass ukrainien pourrait être l'une des premières touchées.


La rédaction de TF1info | Reportage M. Scott - G. Aguerre

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