Les Américains procèdent à leurs toutes dernières évacuations en Afghanistan. Emmanuel Macron, lui, propose une zone sécurisée par l'ONU afin de poursuivre les opérations humanitaires au-delà de la date de mardi prochain.
Elle s'appelle Ava, une petite fille qui ne figurait pas sur la liste des passagers évacués samedi par les Britanniques depuis l'Afghanistan. Lors d'un des tout derniers vols entre Dubaï et la Grande-Bretagne, sa mère a signalé qu'elle est enceinte et a ressenti les premières douleurs de l'accouchement. "Toute notre équipe a aidé à ce que les choses se passent bien. À l'arrivée, nous avons eu une très belle naissance. Nous avons mis au monde un très joli bébé", explique une hôtesse. Une belle histoire parmi tant d'autres douloureuses.
Il y a quelques jours un journaliste afghan s'est filmé sur le tarmac de Kaboul. Aujourd'hui en transit au Qatar, il espère un visa pour rejoindre le Canada avec sa famille et confie son amertume. "Je trouve que les opérations d'évacuation ont été organisées à la dernière minute", lance-t-il. À Kaboul, alors que la quasi-totalité des pays ont interrompu leurs ponts aériens, la menace est toujours aussi forte. Le président américain a même évoqué une nouvelle attaque très probable contre l'aéroport de Kaboul.