CHOC - La police de Washington a dénoncé ce mercredi l'attaque "brutale visant des manifestants pacifiques", après la visite du président turc Recep Tayyip Erdogan dans la capitale mardi. Selon des témoins, ses gardes du corps seraient à l'origine de ces violences. Une enquête est en cours.
Les violences ont éclaté mardi soir devant la résidence de l’ambassadeur de Turquie à Washington, aux États-Unis. Le chef de l’État turc, Recep Tayyip Erdogan venait d’y pénétrer après son entretien à la Maison Blanche avec Donald Trump quand, selon des témoins, ses gardes du corps ont attaqué des manifestants qui brandissaient le drapeau des milices kurdes syriennes du PYD qu'Ankara considère comme une émanation du Parti des Travailleurs du Kurdistan (séparatiste kurde turc). Bilan : onze personnes et un policier blessés. Neuf individus ont dû être transportés à l’hôpital, dont ils sont ressortis depuis.
Washington'da PYD/PKK yandaşları izinsiz gösteri yaptı, ABD polisi yetersiz kalınca Cumhurbaşkanlığı korumaları devreye girdi. pic.twitter.com/Sg1SP7EbCF — Yeni Şafak Dünya (@yenisafakdunya) 17 mai 2017
Le chef de la police de la capitale, Peter Newsham, n’a pour le moment pas clairement confirmé si les agresseurs en costume sombre étaient bien des gardes du corps du président Erdogan. Toujours est-il que ce mercredi, la police de Washington a dénoncé une "attaque brutale visant des manifestants pacifiques".
Le département d’État américain a lui aussi réagi en faisant part "dans les termes les plus forts, de [sa] préoccupation au gouvernement turc". La maire de Washington, Muriel Bowser, a de son côté condamné dans un communiqué "une violente attaque contre des manifestants pacifiques, qui est un affront aux valeurs de Washington et à nos droits en tant qu'Américains".
L'enquête en cours doit se poursuivre, mais il se pourrait "que se pose une question d'immunité diplomatique", précise Peter Newsham dont les propos sont rapportés par l'AFP.
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