Annexions, mobilisation... Poutine choisit l'escalade

TÉMOIGNAGE - Deux couples de Français, piégés à Kiev, racontent leur quotidien

par La rédaction de TF1info | Vidéo TF1 : Antoine Cazabonne et Antoine Pocry
Publié le 27 février 2022 à 13h15, mis à jour le 27 février 2022 à 18h15
JT Perso

Source : JT 13h WE

La capitale ukrainienne vit sous la menace d'une invasion des troupes russes, qui ont atteint ses banlieues nord dès le deuxième jour de l'offensive.
La vie quotidienne devient difficile à Kiev, et plus encore depuis l'instauration d'un couvre-feu permanent.
Deux couples de Français, obligés de rester sur place, ont raconté à TF1 comment ils résistent à cette tension extrême.

Deux couples français filment leur quotidien dans l'appartement qu'ils partagent à Kiev, comme on peut le voir dans le sujet de TF1 en tête de cet article. Après une courte nuit, une nouvelle journée démarre. Les Français ont dormi par terre, les matelas servant désormais à barricader les fenêtres en cas de bombardement. Du matin au soir, ils ne voient plus la lumière du jour. "C'est un peu frustrant parce qu'on voit derrière les rideaux qu'il y a le soleil", témoigne Manuela Gendrot, "on reste calfeutré ici, à quatre dans cet appartement, et ça commence à être un peu lourd moralement".

Depuis ce samedi, tous les habitants de Kiev sont confinés, jusqu'à lundi matin. Heureusement, le groupe a fait quelques provisions, et pense tenir "jusqu'à mardi maximum, même si on se rationne", estime la jeune femme. Mais dans leur deux pièces-cuisine, ils sont à l'étroit. Dehors, les rues sont devenues trop dangereuses, et à l'intérieur, l'ennui commence à se faire ressentir. "On essaie de bouquiner, on essaie de coucher sur papier tout ce qui nous passe par la tête, (...) parce qu'il faut qu'on essaie d'avoir un rythme dans nos journées".

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Ces deux couples sont à Kiev pour assister à la naissance de leurs deux enfants, qui naîtront prochainement d'une gestation pour autrui. Ils doivent donc attendre que leurs mères porteuses accouchent, avant de repartir pour Paris. "On ne peut pas partir avant d'avoir nos bébés", explique encore Manuela, "on est là pour ça, sinon on ne serait pas venus dans une période aussi tendue". Comme d'autres Français encore présents à Kiev, ils sont en lien avec l'ambassade de France pour quitter le pays dès que ce sera possible.


La rédaction de TF1info | Vidéo TF1 : Antoine Cazabonne et Antoine Pocry

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