La visite en Ukraine, à seulement trois jours du second tour des élections législatives, a suscité de vives réactions de l’opposition.Au Rassemblement national ou à gauche, auprès de la Nupes, on accuse le président d’avoir des arrières-pensées.
Se différencier en s’affichant aux côtés des Français. Marine Le Pen est en déplacement en Moselle pour soutenir le candidat RN en ballotage favorable et de s’interroger sur une visée électoraliste du président.
Chez les Républicains aussi, on se consacre au terrain. Porte-à-porte pour le candidat Philippe Juvin, pour qui, aller à Kiev est indispensable. “Je crois qu’il a beaucoup tardé à y aller donc c’est très bien qu’il y soit. Il faut différencier les deux choses(...) on ne peut pas lui reprocher de faire son travail de président”, a-t-il avancé.
Et pour les communistes, le problème est également le timing. Ian Brossat, porte-parole du PCF précise : “Le président de la République cherche à anesthésier le débat. La réalité, c'est qu'il n’a jamais voulu que les débats soient clairement posés. Je pense que cela n’empêche pas les Français de voir aujourd’hui les choix de société qui se posent à eux”
Le président “en zone de guerre”, Jean-Luc Mélenchon “propose d’éviter les polémiques. Quand il reviendra, il nous expliquera”. La critique en temps et en heure pour le chef de file de la Nupes.
T F1 | Reportage A. Tassin, M. Desmoulins, N. Gandillot
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