Ukraine : plus de 500 jours de guerre
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EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Macron exprime sa "solidarité" envers le peuple ukrainien après la destruction du barrage

Publié le 7 juin 2023 à 6h27, mis à jour le 7 juin 2023 à 22h42
JT Perso
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Les évacuations massives continuent ce mercredi et dans les prochains jours par bus et par train après la destruction du barrage de Kakhovka mardi.
Suivez les dernières informations sur ce conflit.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

RÉUNION OTAN-UKRAINE


Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a annoncé qu'il présidera jeudi une réunion du Comité Otan-Ukraine après la destruction "scandaleuse" du barrage de Kakhovka (sud) qui a provoqué une crise humanitaire.


La destruction du barrage de Kakhovka a provoqué "le déplacement de milliers de personnes et provoqué une catastrophe écologique en Ukraine", a dénoncé mercredi le dirigeant. Le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba participera à cette réunion par visio-conférence, a précisé le chef de l'Otan.

AIDE INTERNATIONALE


Dans une interview accordée à Welt-TV, Volodymyr Zelensky s'est dit "choqué" par l'absence d'aide internationale après l'explosion du barrage de Kakhovka. "L'ONU, les Nations Unies et les représentants de la Croix-Rouge ne sont pas là. Toutes ces heures, ils ne sont toujours pas là", a fustigé le président ukrainien. "Ce sont les forces qui doivent être là pour sauver la vie des gens", martèle-t-il.

BARRAGE DÉTRUIT : L'AIDE FRANÇAISE


Le centre de crise et de soutien du ministère des Affaires étrangères va faire partir "très vite" un premier convoi à destination des territoires sinistrés, indique ce soir l'Élysée à LCI. Ce convoi comprendra une dizaine de tonnes de produits demandés par les Ukrainiens, produits de santé, d'hygiène, équipement pour l'assainissement de l'eau, citerne portative... 

BARRAGE DÉTRUIT : MACRON DÉNONCE "UN ACTE ODIEUX"


Emmanuel Macron dénonce sur Twitter, après un échange avec Volodymyr Zelensky, "un acte odieux" après la destruction du barrage de Kakhovka. Le chef de l'Etat redit la "solidarité" de la France avec l'Ukraine, indiquant que la France enverrait "dans les toutes prochaines heures une aide pour répondre aux besoins immédiats". 

L'UKRAINE ÉVOQUE SES BESOINS AVEC LA FRANCE


Après l'explosion du barrage de Kakhovka, Volodymyr Zelensky a affirmé mercredi avoir évoqué des "besoins urgents" de l'Ukraine avec Emmanuel Macron. 


"Nous avons parlé de la situation actuelle dans la région de Kherson, des conséquences environnementales et humanitaires de l'acte terroriste russe et nous avons souligné les besoins urgents de l'Ukraine pour faire face à la catastrophe", détaille le président ukrainien, sur Twitter. 

LONDRES HAUSSE LE TON


Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a assuré que Londres ne se laissera pas intimider par les "romontades" de Vladimir Poutine. "Nous avons décidé en conscience que la rhétorique d'escalade ou les rodomontades de Vladimir Poutine ou du Kremlin ne nous dissuaderons pas de faire ce qui est juste", a-t-il déclaré. "À mesure que les Ukrainiens s'approchent du succès et plus près de la victoire, il faut s'attendre à encore plus de bruits stridents, et plus régulièrement, venant du Kremlin", souligne-t-il.


"Nous ne nous exprimerons pas tant que nous ne disposerons pas de tous les éléments (d'information) disponibles. Nous allons donc faire preuve d'excès de prudence sur cette histoire", a-t-il par ailleurs indiqué, après l'explosion du barrage de Kakhovka. 

LES MINES PLUS DANGEREUSES QUE JAMAIS


Le Comité international de la Croix-Rouge a alerté mercredi des effets catastrophiques de la dispersion des mines après la destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine, qui met en danger les populations et les secours.


"C'est catastrophique. Auparavant, nous savions où se trouvaient les dangers. Aujourd'hui, nous ne le savons plus", a déploré le responsable de l'unité Contamination par les armes du CICR, Erik Tollefsen, à l'occasion de la présentation près de Genève d'un nouveau drone utilisant l'intelligence artificielle pour repérer les mines et autres objets explosifs à partir de la chaleur qu'ils dégagent. L'eau "va emporter ces mines" antipersonnel et antivéhicules, telles que les TM-57, vers des lieux inconnus, pointe-t-il. "Tout ce que nous savons, c'est qu'elles se trouvent quelque part en aval", ajoute-t-il. 


"C'est une préoccupation majeure car cela va affecter les populations mais aussi tous ceux qui leur viennent en aide", conclut le spécialiste norvégien. 

UN "ACTE BARBARE"


Vladimir Poutine vient de qualifier la destruction du barrage de Kakhovka d'"acte barbare" de l'Ukraine. "L'acte barbare ayant visé à détruire la centrale hydroélectrique de Kakhovka dans la région de Kherson a conduit à une catastrophe environnementale et humanitaire à grande échelle", fustige le président russe, dans un communiqué du Kremlin.

CONSÉQUENCES HUMANITAIRES


 Volodymyr Zelensky dit avoir échangé avec Recep Tayyp Erdogan sur "les conséquences humanitaires" des inondations, après la destruction du barrage de Nova Kakhovka. "Nous avons parlé des conséquences humanitaires et environnementales de l'acte terroriste russe à la centrale hydroélectrique de Kakhovka, y compris les risques pour la centrale nucléaire de Zaporijia", a-t-il déclaré, disant "avoir remis" à son homologue turc "une liste des besoins urgents pour faire face à la catastrophe".


De son côté, le président turc a proposé de créer une commission d'enquête internationale. "Le président Erdogan a déclaré qu'une commission pourrait être créée avec la participation d'experts issus des parties belligérantes, des Nations unies et de la communauté internationale, Turquie comprise", a annoncé la présidence turque dans un communiqué. Cette commission aurait pour mission de mener une "enquête approfondie sur la destruction du barrage de Kakhovka", précise Ankara.

CATASTROPHE ENVIRONNEMENTALE


Plusieurs responsables ukrainiens ont dénoncé un "écocide" en cours, suite à la destruction du barrage de Nova Kakhovka. La brusque montée des eaux aurait notamment entrainé le déversement d'huile de machine. La faune et la flore de la rivière comme de ses rives pourraient par conséquent être impactés.

"UNE BOMBE ENVIRONNEMENTALE DE DESTRUCTION MASSIVE"


"Les terroristes russes ont fait exploser une bombe environnementale de destruction massive", a accusé à nouveau ce mercredi Volodymyr Zelensky, après la démolition du barrage de Kakhovka mardi. "Dans l'intérêt de sa propre sécurité, le monde doit maintenant montrer que la Russie ne s'en tirera pas avec une telle terreur", a-t-il ajouté, remerciant tous les alliés de Kiev pour leur soutien. 

BARRAGE : LA TURQUIE VEUT UNE COMMISSION D'ENQUÊTE INTERNATIONALE


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a suggéré mercredi la création d'une commission d'enquête internationale après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine.


Au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, "le président Erdogan a déclaré qu'une commission pourrait être créée avec la participation d'experts issus des parties belligérantes, des Nations unies et de la communauté internationale, Turquie comprise", a annoncé la présidence turque dans un communiqué. Cette commission aurait pour mission de mener une "enquête approfondie sur la destruction du barrage de Kakhovka", précise la présidence turque.  

"PARODIE" DE PROCÈS D'UN DISSIDENT RUSSE


Le Conseil de l'Europe a qualifié de "parodie de justice" le procès qui doit s'ouvrir jeudi du dissident russe Oleg Orlov, accusé d'avoir "discrédité" l'armée combattant en Ukraine. "Le procès d'Oleg Orlov, qui démarre demain, est une parodie de justice qui révèle un mépris envers les droits de l'homme les plus fondamentaux", a déclaré mercredi dans un communiqué la Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic.


Selon Mme Mijatovic, la procédure engagée contre M. Orlov, l'une des figures de l'association Memorial dissoute en 2021 par Moscou, vise à "le punir pour sa dénonciation continue de la guerre d'agression de la Russie en Ukraine". "Le courage d'Oleg Orlov et sa dévotion aux droits de l'homme sont cruciaux lorsqu'il s'agit de dire la vérité au pouvoir", a estimé Mme Mijatovic. "Il n'aurait jamais dû faire l'objet de poursuites."

BIENTÔT L'ADHÉSION DE L'UKRAINE À L'OCDE ?


L'Ukraine et l'OCDE ont signé mercredi un partenariat sur quatre ans visant à terme à favoriser une adhésion de Kiev à cette organisation rassemblant les pays développés. Ce partenariat a été officialisé mercredi par le secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques Mathias Cormann et le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, qui assistait par visioconférence à une réunion ministérielle de l'institution à Paris. 


L'accord qualifié de "programme-pays", "viendra étayer le programme de l'Ukraine en matière de réformes, de redressement et de reconstruction", indique l'OCDE dans un communiqué, et il "aidera le pays à progresser sur la voie de l'adhésion à l'OCDE et à l'Union européenne à laquelle il aspire".

PIPELINE D'AMMONIAC


La Russie a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa, le plus long du monde, en dénonçant un "acte terroriste" qui a fait plusieurs blessés parmi des civils.


"Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa", d'environ 2400 km de long, qui relie une ville russe sur les rives de la Volga au port ukrainien de la mer Noire, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Cet "acte terroriste" a eu lieu lundi soir, selon la même source.

"APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE URGENT"


Après la rupture du barrage de Kakhovka, Kiev s'attelle à "l'approvisionnement en eau potable", qui est "urgent" dans la région, a écrit sur Telegram le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ses services travaillent aussi à trouver des "solutions à long terme pour les établissements qui dépendaient du réservoir". "Les pertes et des dommages environnementaux" sont en cours d'évaluation, a-t-il ajouté.


"L'évacuation sur la rive gauche a été complètement ratée par les occupants", a-t-il aussi accusé, annonçant qu'il fera "appel aux organisations internationales".

KHERSON SOUS LES EAUX


Après la brèche ouverte dans le barrage de Kakhovka mardi, la ville de Kherson, à 70 km en aval, se retrouve déjà sous les eaux, comme le montrent des images partagées par le journal ukrainien Kyiv Post. Après l'"occupation" russe et des "bombardements violents", la ville de près de 280.000 habitants est désormais en proie aux inondations, note le média.

DES ŒUVRES UKRAINIENNES ACCUEILLIES AU LOUVRE


Le musée du Louvre accueille 16 œuvres d'art, dont de précieuses icônes byzantines en provenance de Kiev, afin de les protéger de la guerre en Ukraine, a appris mercredi l'AFP auprès de sa présidente. "Dès le début de la guerre, comme d'autres grandes institutions muséales, notre préoccupation a été de voir comment apporter notre soutien à nos confrères ukrainiens. À l'automne, face à l'intensité du conflit, nous avons décidé de ce sauvetage", a précisé à l'AFP Laurence des Cars, confirmant une information du journal Le Monde.


"C'est peu de choses dans un océan de tristesse et de désolation mais c'est tout un symbole", a-t-elle ajouté, "consciente de l'importance de sauver ce patrimoine millénaire au cœur de l'Europe et de la nécessité de le transmettre". Parmi ces œuvres, dont le plus grand musée du monde a piloté l'évacuation : cinq icônes byzantines provenant du musée Bohdan et Varvara Khanenko, musée national des arts de Kiev. Elles seront exposées au public à partir du 14 juin et jusqu'au 6 novembre, a précisé à l'AFP Laurence des Cars.

"CATASTROPHE ENVIRONNEMENTALE"


La Russie a provoqué "l'une des pires catastrophes environnementales de ces dernières décennies", a affirmé mercredi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal après la destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine.


"Des dizaines de villes et de villages vont se retrouver aux prises avec les problèmes de l'eau potable, de l'accès aux provisions d'eau pour l'irrigation", a souligné le dirigeant ukrainien dans un discours donné en ligne au cours d'un événement à l'OCDE, qualifiant cet acte que Kiev impute à la Russie de "crime contre l'humanité" et d'"écocide".

KAKHOVKA : 2700 ÉVACUÉS


Plus de 2700 personnes ont été évacuées des zones inondées à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine, ont affirmé mercredi les autorités ukrainiennes et celles d'occupation russe, qui contrôlent chacune une rive du Dniepr dans cette région.


"Plus de 1450 personnes ont été évacuées", a indiqué à la télévision ukrainienne un porte-parole des services d'urgence, Oleksandre Khorounejiï. Les autorités installées par Moscou, citées par les agences russes, ont annoncé avoir évacué "1274 personnes" à ce stade.

LE RÉSUMÉ DES 24 DERNIÈRES HEURES


La destruction partielle du barrage de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine a entraîné l'inondation mardi de nombreuses localités et l'évacuation de milliers de personnes. Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'être à l'origine de la catastrophe, qui a suscité un tollé international. 

BARRAGE : "VIVE PRÉOCCUPATION" DE LA CHINE


La Chine a exprimé mercredi sa "vive préoccupation" après la destruction en Ukraine d'un barrage, qui a provoqué des inondations le long du fleuve Dniepr, laissant craindre un désastre humanitaire. L'attaque, dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev, a entraîné l'inondation de nombreuses localités et l'évacuation de milliers de personnes, suscitant un tollé international.


"Nous exprimons notre vive préoccupation concernant les dommages au barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka", a indiqué lors d'une conférence de presse régulière Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. "Nous sommes profondément préoccupés par l'impact humain, économique et écologique qui en résulte et nous appelons toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire et à faire tout leur possible pour protéger les civils et les installations civiles."

V. ZELENSKY : LES RUSSES "REPRÉSENTENT UNE MENACE POUR TOUT CE QUI VIT"


"Les terroristes russes ont une fois de plus prouvé qu'ils représentent une menace pour tout ce qui vit", a tweeté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en légende de photos de civils fuyant des inondations après la démolition partielle du barrage de Kakhovka, près de Kherson. 


"La destruction de l'un des plus grands réservoirs d'eau d'Ukraine est absolument délibérée. Au moins 100.000 personnes vivaient dans ces régions avant l'invasion russe. Des dizaines de milliers de personnes au moins y vivent encore. Des centaines de milliers de personnes sont privées d'un accès normal à l'eau potable", a poursuivi le dirigeant. Les services ukrainiens "sont déjà impliqués" pour venir en aide à la population, mais "nous ne pouvons aider que sur le territoire contrôlé par l'Ukraine", a-t-il rappelé, accusant les Russes de "ne même pas essayer d'aider les gens" dans les zones qu'ils occupent.


"Cela démontre une fois de plus le cynisme avec lequel la Russie traite les populations dont elle s'est emparée et ce que la Russie apporte réellement à l'Europe et au monde", a cinglé le président ukrainien.

LA GRAND REPORTER SARA DANIEL SUR LCI 


"Cela permet aux Russes de se recentrer sur leur propre territoire. Avec l'offensive ukrainienne, ils ont besoin de se redéployer ailleurs", explique Sara Daniel. "Cela permet aussi aux deux camps de faire une pause", ajoute-t-elle. 

LA GRAND REPORTER SARA DANIEL SUR LCI 


"On est passé dans un nouveau stade au niveau des combats mais aussi au niveau de la propagande", souligne la grand reporter de l'Obs, Sara Daniel.

PANORAMA


Au lendemain de la destruction de l'immense barrage de Kakhovka, imputée à la Russie par l'Ukraine, des images satellites de la région de Kherson ont été dévoilées mercredi. Des photos impressionnantes, prises respectivement le 15 mai et le 6 juin, qui montrent l'importance de la crue du Dniepr. Selon les autorités ukrainiennes, le niveau de l'eau s'est élevé de 3,50 m, inondant de nombreuses localités.

LA GRAND REPORTER SARA DANIEL SUR LCI 


"J’écarte presque complétement l’idée que les Ukrainiens aient pu être à l’origine de cette destruction. Ce n'est pas dans leur intérêt", estime Sara Daniel, grand reporter en Ukraine pour l'Obs, invitée de LCI ce mercredi 7 juin.

KAKHOVKA : PAS D'ÉVALUATION COMPLÈTE AVANT "LES PROCHAINS JOURS"


Lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité mardi après-midi, le responsable de l'ONU pour les affaires humanitaires Martin Griffiths a décrit une catastrophe dont "l'ampleur ne pourra être pleinement évaluée que dans les prochains jours" mais dont les conséquences seront "graves et de portée importante" des deux côtés de la ligne de front.


Il a évoqué le "fait de ne pas pouvoir fournir d'aide à des millions de personnes touchées" ainsi que le "coup porté à la production agricole" et les "risques de contamination par les mines et engins explosifs" qui pourraient être emportés dans les eaux "dans des zones évaluées sûres récemment".

KAKHOVKA : "NOUVELLE CONSÉQUENCE" DE L'INVASION RUSSE SELON L'ONU


La destruction partielle du barrage de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine, dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev, est "une nouvelle conséquence dévastatrice de l'invasion russe de l'Ukraine", a déclaré mardi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.


"Les Nations unies n'ont pas accès à des informations indépendantes sur les circonstances qui ont conduit à la destruction de la centrale hydroélectrique du barrage de Kakhovka. Mais une chose est claire: c'est une nouvelle conséquence dévastatrice de l'invasion russe de l'Ukraine", a-t-il estimé devant la presse. "La tragédie d'aujourd'hui est un nouvel exemple du prix terrible de la guerre pour la population. Les vannes de la souffrance débordent depuis plus d'un an. Cela doit s'arrêter", a insisté Antonio Guterres.


"Les attaques contre les civils et les infrastructures civiles essentielles doivent cesser", a-t-il encore déclaré, alors qu'il ne cesse depuis le début de l'invasion en février 2022 de condamner la violation par la Russie de la Charte de l'ONU.

KAKHOVKA : LES HABITANTS DÉSEMPARÉS


L'eau emporte tout sur son passage après la démolition partielle du barrage de Nova Kakhovka, laissant les habitants dans le désarroi. Plus d'informations dans ce reportage.

Destruction du barrage de Kakhovka : 17.000 personnes toujours à évacuerSource : TF1 Info

MONTÉE DES EAUX


Regardez les images édifiantes de la montée des eaux dans les dernières 24 heures après la destruction du barrage de Kakhovka.

AVANT/APRÈS : les images satellites de la montée du DnieprSource : TF1 Info

KAKHOVKA


Les évacuations massives se poursuivent ce mercredi après la destruction du barrage de Kakhovka, qui a provoqué des inondations dans de nombreuses localités le long du Dniepr et dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement. "La situation la plus difficile a lieu dans le district de Korabelny de la ville de Kherson. Jusqu'à présent, le niveau de l'eau s'est élevé de 3,5 mètres, plus de 1.000 maisons sont inondées", dans cette cité reprise aux Russes par les Ukrainiens en novembre 2022, a déclaré dans un communiqué le chef de cabinet adjoint de la présidence ukrainienne, Oleksiï Kouléba.


Les évacuations vont se poursuivre mercredi et dans les prochains jours par bus et par train, a-t-il dit.


"Plus de 40.000 personnes risquent d'être en zones inondées. Les autorités ukrainiennes évacuent plus de 17.000 personnes. Malheureusement, plus de 25.000 civils se trouvent sur le territoire sous contrôle russe", a annoncé mardi le procureur général ukrainien Andriï Kostine.

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue sur TF1info pour suivre en notre compagnie ce live consacré à la guerre en Ukraine en ce mercredi 7 juin 2023.

Le président ukrainien a assuré mardi que la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka dans le sud du pays n'a pas modifié son projet de contre-offensive préparée depuis des mois par Kiev. "L'état de préparation (des troupes) est maximal", a indiqué Volodymyr Zelensky sur Telegram après une réunion avec son état-major. 

L'explosion du barrage dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev, a entraîné l'inondation mardi de nombreuses localités dont des milliers d'habitants sont évacués. A Washington, un porte-parole de la Maison Blanche a estimé que cette destruction avait "certainement (fait) de nombreux morts", tout en précisant n'avoir "pas de conclusion définitive sur ce qui s'est passé"

L'Ukraine avait affirmé la veille avoir gagné du terrain près de Bakhmout, dans l'est, tout en relativisant l'ampleur des "actions offensives" menées ailleurs sur le front. La Russie dit pour sa part repousser ces attaques d'envergure, tout en reconnaissant mardi la mort ces derniers jours de 71 de ses soldats cependant que 210 autres ont été blessés. Alors que l'armée russe fait rarement état de ses pertes.

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La rédaction de TF1info

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