VIDÉO - Fusillade au Texas : ces Américains qui défendent ardemment leur droit d'avoir des armes

par La rédaction de TF1info | Reportage A. De Précigout, A. Ponsard
Publié le 27 mai 2022 à 12h31, mis à jour le 27 mai 2022 à 12h37
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Source : JT 20h Semaine

Les États-Unis sont toujours sous le choc après le massacre d'Uvalde, au Texas.
Le drame a coûté la vie à 19 enfants et deux adultes.
Alors que le tireur venait d'acheter légalement deux fusils d'assaut, se pose à nouveau la question de la libre circulation des armes à feu dans le pays.

Il existe de nombreux supermarchés des fusils et des pistolets aux États-Unis. Dans l'un d'eux, où le 13H de TF1 s'est rendu, à San Antonio (Texas), 100.000 armes sont ainsi vendues tous les mois. "Celles-là sont très populaires, ce sont des armes de protection personnelle. On en a de toutes les tailles", nous présente-t-on, dans le reportage visible en tête d'article.

La tuerie dans l'école d'Uvalde a eu lieu à seulement quelques dizaines de kilomètres de là. Mais ce jour-là, le magasin ne se désemplit pas. Les habitués sont toujours là. Un particulier nous précise ainsi posséder "de gros pistolets comme de gros fusils". Et lorsque nous le questionnons sur la raison qui le pousse à acheter des armes, le même répond : "Pourquoi pas ? C'est plutôt ça la question."

"S'ils n'utilisaient pas d'armes pour tuer, ils auraient des bombes"

Parfois, certains clients que nous avons croisés semblent à peine dépasser la vingtaine d'années. Contrairement aux idées reçues, les ventes d'armes ne diminuent pas après une tuerie. Bien au contraire, certains clients se ruent vers les armes, car ils ressentent le besoin de se protéger. D'autres craignent un durcissement de la législation.

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"Quand vous arrivez en voulant une arme, vous remplissez ce formulaire avec nom et adresse. Et il y a des questions du type 'êtes-vous un fugitif ?', 'avez-vous été condamné ?'", détaille Johnny Dury, gérant de l'armurerie Dury's gun shop. Ce dernier explique que, selon lui, la législation est déjà bien stricte, et qu'il est inutile de la rendre encore plus contraignante. Et d'ajouter : "Le problème, ce ne sont pas les armes, ce sont les gens qui s'en servent. S'ils n'utilisaient pas d'armes pour tuer, ils auraient des bombes, fonceraient dans la foule avec une voiture".

Aux États-Unis, il y aurait 400 millions d'armes en circulation. C'est plus que le nombre d'habitants.


La rédaction de TF1info | Reportage A. De Précigout, A. Ponsard

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