VIDÉO - Stocks de vivres, fenêtres dissimulées... Le quotidien des francophones en Ukraine

TF1 | Reportage B. Christal, M. Debut
Publié le 28 février 2022 à 15h46

Source : JT 13h Semaine

Plusieurs centaines de Français et de francophones se trouveraient actuellement bloqués en Ukraine.
Faute d'un cessez-le-feu, aucun rapatriement aérien ne peut être envisagé.
Le 13H de TF1 a compilé leurs témoignages.

Jacky Lebas vit en Ukraine depuis trois ans. Dans les images qu'il a filmées, et que le 13H de TF1 présente dans la vidéo en tête de cet article, on voit des convois militaires ukrainiens qui se déploient dans sa ville, située à l'ouest de Kiev. Le simple fait de sortir est extrêmement dangereux pour lui. "Aujourd'hui dans la rue, il n'y a plus personne. Le maire a donné des consignes. Les rues principales sont minées pour attendre les chars russes", nous explique-t-il. Rester et attendre, voici comment Français et Ukrainiens vivent cloitrés chez eux.

"On peut encore tenir. On a le moral"

Chez Alice, une employée de l'Alliance française à Kharkiv, les fenêtres sont obstruées pour se protéger des bombardements la nuit. Elle explique, images à l'appui, que "draps et vêtements" disposés aux fenêtres "protègent" son habitation, où vivent quatre personnes, qui refusent de partir. Alice nous présente aussi la salle de bain, où elle et ses colocataires se "cachent lorsqu'il y a des bombardements".

L'eau et la nourriture, dont ils accumulent des "stocks", sont les préoccupations majeures des Français restés sur place. C'est par exemple le cas de Jacques Mange, un ressortissant français marié à une Ukrainienne depuis 15 ans. "Ce qui risque de manque à court terme, à mon avis ce sont surtout les légumes, les choses comme ça. Les gens ont toujours des paquets de pâtes, un peu de farine, un peu de viande au congélateur. Donc on peut encore tenir. On a le moral", rassure-t-il. 

Certains, comme Mohamed, un étudiant marocain, essayent pourtant de quitter la zone des combats. Le jeune homme, lui aussi à Kharkiv, la deuxième ville du pays, espère trouver un train dans la journée. Mais comme le montre les images filmées par un Français à Kiev, les trains sont rares. La fuite vers l'Ouest est donc un voyage compliqué et très risqué pour les réfugiés.


TF1 | Reportage B. Christal, M. Debut

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