Ukraine : ces volontaires étrangers prêts à combattre l’armée russe

TF1info | Reportage Olivier Santicchi et Antoine Bourgeois
Publié le 8 mars 2022 à 20h10, mis à jour le 9 mars 2022 à 13h44

Source : JT 20h Semaine

Suite à l'appel de Kiev, des milliers de mercenaires étrangers arrivent en Ukraine.
Parmi eux, plusieurs Français s'apprêtent à se lancer dans la bataille.

Ils viennent du monde entier pour prêter main forte au peuple ukrainien. Au 11e jour de l'invasion russe, la "Brigade internationale" semble enfin prendre corps. Cette troupe hétéroclite, qui rassemble des volontaires étrangers ayant répondu à l'appel du président Zelinsky, se prépare à participer aux combats, comme en témoignent des images diffusées mardi par le ministère ukrainien des Affaires étrangères, que montre le reportage du 20H de TF1 en tête de cet article.

Chacun d'eux possède, en théorie du moins, une solide expérience de la guerre. Mais pour certains, une petite formation s’impose avant de se lancer dans la bataille, de l’utilisation du gilet pare-éclats au maniement du lance-roquettes. Pas toujours simple du fait de la barrière de la langue, mais il faut s’adapter pour répondre à l’urgence. Mais pour l'heure, tous sont unis par une seule et même motivation : repousser l'ennemi russe.

Le peuple ukrainien ne mérite pas ça
Un mercenaire français qui a rejoint la "Brigade internationale"

Au total, pas moins de 20.000 candidats, en provenance de 52 pays dont la France, ont rejoint déjà ce bataillon, d’après les autorités ukrainiennes. La plupart d’entre eux sont passés par des filières d’enrôlement, depuis leur pays d'origine. À l’instar de ce volontaire français qui s'apprête à prendre les armes. "Le peuple ukrainien ne mérite pas ça. J’ai des principes, et je n’aime pas voir un peuple opprimé", explique le trentenaire. Il assure avoir contacté l’ambassade d’Ukraine à Paris.

Une mobilisation qui rappelle les célèbres "brigades internationales" en Espagne, dans les années 1930. Des soldats du monde entier s’étaient rendus chez notre voisin pour freiner l’avancée des troupes franquistes fascistes, pendant la guerre espagnole, de 1936 à 1939. Au total, quelque 35.000 bénévoles, pour la plupart communistes, s'étaient mobilisés alors que les démocraties occidentales avaient fait le choix de ne pas intervenir. 

Tout comme en 1936, ces volontaires ne semblent pas guider par l’appât du gain et se définissent comme des défenseurs de la démocratie. "Je me bats pour la démocratie. Parce que la démocratie n’a pas de prix. Et un seul homme ne devrait pas décider d’en priver un autre pays", explique un volontaire, tenue kaki et maquillage militaire. Chacun d'entre eux a bien conscience toutefois que le voyage pour l’Ukraine peut être sans retour.


TF1info | Reportage Olivier Santicchi et Antoine Bourgeois

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