Pour les sanctions qui visent la Russie toute entière, Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, parlait d’un ensemble de sanctions susceptibles "d’étouffer le fonctionnement du pays". Quels sont précisément les secteurs visés ?
Les sanctions économiques sont adoptées en cascade. Par l’Europe, d’abord, les 27 visent le secteur financier : 70% des banques russes ne pourront plus emprunter sur les marchés. Autre stratégie, l’embargo : l’Europe n’exportera plus de pièces détachées destinées à l’industrie aéronautique et spatiale que la Russie ne sait pas fabriquer. Même sanction pour les pièces de rechange pour les raffineries pétrolières, des pénuries sont aussi à prévoir pour les particuliers.
Les États-Unis ciblent les technologies et suppriment la moitié des exportations de composants technologiques. De quoi isoler la Russie du reste du monde. Ces sanctions peuvent-elles alors effrayer la Russie ? Pas vraiment.
Le pays a pris l’habitude de n’en faire qu’à sa tête et cela a commencé par des produits de consommation, notamment le champagne. Les Russes se sont appropriés l’appellation cet été, et d’autres produits sont concernés. Du bleu, du Comté sont même fabriqués avec du lait de vaches françaises.
Alors pour une riposte efficace, il faudrait cibler les matières premières russes : le gaz, le pétrole et le blé. L’étape finale pourrait-être un embargo sur l’exportation des matières premières. Une sanction qui pénaliserait l’économie de la Russie durablement.
T F1 | Reportage A. Mayer, L. Renault
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Vos vidéos à la Une
- Police, justice et faits diversColère et émoi après le suicide de Lindsay, harcelée à l'école
- InternationalGuerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient
- Police, justice et faits diversMeurtre d'Iris dans le Morbihan
- SportsMohamed Haouas, international français de rugby, dans la tourmente judiciaire