Guerre en Ukraine : la destruction du barrage de Kakhovka, tournant du conflit ?

VIDÉO - Destruction du barrage de Kakhovka : TF1 avait pu le visiter il y a un an

par La rédaction de TF1 | Reportage Henri Dreyfus, Jérôme Garro
Publié le 6 juin 2023 à 14h52, mis à jour le 6 juin 2023 à 15h45
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Source : JT 13h Semaine

Kiev et Moscou s'accusent mutuellement ce mardi après l'attaque du barrage de Kakhovka, qui provoque inondations et évacuations dans le sud de l'Ukraine.
En mai 2022, une équipe de TF1 avait été l'une des rares à pouvoir visiter l'ouvrage.

Voici à quoi ressemble ce mardi le barrage de Kakhovka, partiellement détruit au petit matin : l'eau s'engouffre dans un trou béant et menace désormais près de 80 villes en aval. Au total, 16.000 habitants pourraient être inondés, notamment à Kherson. "L'inondation est juste sous nos yeux. Personne ne sait ce qu'il va se passer désormais", se désole un habitant de cette ville du sud de l'Ukraine dans la vidéo de TF1 ci-dessus. "Les Russes doivent être chassés au plus vite, lance de son côté une femme. Ce n'est pas une vie ça : un jour, ils nous tirent dessus, l'autre, ils nous inondent. Il faut faire quelque chose". 

Depuis la libération de Kherson en novembre dernier, le barrage était devenu une cible potentielle pour le Kremlin. Notre envoyé spécial en Russie, Jérôme Garro, est l'un des rares journalistes à avoir pu le visiter en mai 2022.  "Nous avions traversé à pied ce barrage, raconte-t-il dans le reportage en tête de cet article, images de son sujet de l'époque à l'appui. C'est un ouvrage gigantesque en béton, trois kilomètres de long, seize mètres de haut. Les militaires russes nous avaient emmenés là-bas parce qu'ils étaient fiers, à l'époque, de nous montrer ce barrage qui permettait d'alimenter en eau la Crimée, occupée par la Russie". 

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Ce mardi, les deux camps s'accusent mutuellement de cette destruction. Seule certitude, les inondations vont compliquer une éventuelle reconquête ukrainienne des territoires occupés par les Russes. À 150 kilomètres en amont du barrage, la centrale nucléaire de Zaporijia est l'objet de toutes les inquiétudes. Ses systèmes de refroidissement, alimentés par le barrage, pourraient ne plus fonctionner. L'Ukraine dénonce enfin un crime contre l'environnement :150 tonnes d'huile de moteur se sont déversées dans le Dniepr, laissant présager une catastrophe écologique.  


La rédaction de TF1 | Reportage Henri Dreyfus, Jérôme Garro

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