À Kiev, la population vit dans l'angoisse d'une attaque qui peut survenir à tout moment.Certains tentent de partir de la ville, désireux de fuir les bombardements.D'autres, déterminés, se préparent à l'arrivée de l'armée russe.
À Kiev, tout le monde se prépare aux combats. Ces Ukrainiens, rencontrés dans le reportage en tête de cet article, étaient ingénieur, professeur, maçon et même prêtre orthodoxe. Ils s’entrainent désormais pour être infirmiers sur les champs de bataille. "Oui j’ai une arme. On me demande souvent si je vais titrer. Eh bien oui, je défendrai mon pays, et s’il y a un danger pour eux, je les défendrai aussi", explique le religieux, en désignant ses compatriotes.
Une ville sous les bombes
Car la détermination des Ukrainiens est sans faille, assure l'ancien président ukrainien Petro Porochenko. "C’est notre sol, c’est notre pays. Notre peuple est extrêmement motivé. On ne veut pas une revanche, on veut juste notre propre futur. Et on ne va pas demander la permission à M. Poutine, qui est un fou dangereux", déclare-t-il.
Ce moral, les Russes cherchent cependant à le briser à coup de bombes. Le 2 mars, un missile a explosé juste devant un bâtiment. Cinq passants ont été tués. Il y aurait parmi les victimes un journaliste ukrainien et une famille de deux adultes et de deux enfants. Une odeur étouffante planait encore sur ce morceau de rue, carbonisé dans l'explosion.
Une journaliste ukrainienne, qui travaillait dans le voisinage, n’en revient toujours pas de voir sa ville sous les bombes. "Personne ne voulait croire que ça arriverait. Même encore aujourd’hui, je me réveille en me disant ‘c’est un mauvais rêve ?’", s’interroge-t-elle au micro d’une équipe de TF1.
Cette réalité, nombreux sont ceux qui veulent y échapper. À la gare de Kiev, tous les voyageurs tentent de partir le plus loin possible. "On essaye d’aller à Oujhorod, mais peu importe, tant que c’est à l’ouest", témoigne une femme. Pendant ce temps, dans Kiev, les militaires dressent désormais des barrages dans les rues. Chaque jour, même si elle est encore hors de vue, l'armée russe semble être de plus en plus proche de la capitale.
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