Alors que la diplomatie semble dans l'impasse, l'Ukraine est toujours sous le feu des bombardements.L'armée russe progresse inexorablement, pilonnant plusieurs villes au nord et à l'est de Kiev.TF1 fait le point de ces dernières heures sur le terrain.
Des images ont été filmées quelques minutes seulement après la dernière frappe russe sur Tcherniguiv, que l'on peut voir dans le sujet de TF1 en tête de cet article. Elles montrent une scène de dévastation dans un quartier résidentiel de cette ville située au nord de Kiev, très près de la frontière biélorusse, avec le son incessant des sirènes qui couvre les cris des blessés.
L'armée russe a intensifié ses bombardements dans cette région, touchant ce jeudi, deux écoles et des bâtiments civils, faisant 33 morts et de nombreux blessés. Parmi ceux-ci, une jeune fille qui a posté son témoignage en ligne :"J'étais dans l'école 22, touchée par le bombardement", explique-t-elle, le visage ensanglanté. "J'ai survécu. Bonne chance à tout le monde, j'espère que vous en aurez plus que moi."
L'impossible travail des secours
Les secours doivent aller vite, et commencer par éteindre les flammes avant d'aller chercher les survivants dans un immeuble résidentiel touché par une frappe directe. Mais au vu de la puissance de celle-ci, en retrouver relèverait du miracle. D'ailleurs, on ne sait pas combien de temps ce bâtiment tiendra avant de s'effondrer.
Cela fait huit jours que les frappes russes ont débuté, effrayant les populations pour préparer l'arrivée des troupes au sol. À Jytomyr, à 140 km à l'ouest de Kiev, c'est le lycée de la ville qui a été rasé. Dans le sud du pays, la cité portuaire de Marioupol a de nouveau été ciblée jeudi soir, faisant des dizaines de blessés. Les opérations pour les évacuer sont de plus en plus compliquées, alors que l'électricité est désormais coupée.
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