Guerre en Ukraine : la contre-offensive ukrainienne se fait attendre

REPORTAGE - Au cœur de la bataille de Bakhmout, une forteresse qui tient bon face aux troupes russes

par La rédaction de TF1info | Reportage Michel Scott, Antoine Pocry, Paul Bouffard
Publié le 24 février 2023 à 10h42, mis à jour le 10 mars 2023 à 16h30
JT Perso

Source : JT 20h Semaine

C’était le 24 février 2022, il y a tout juste un an, l'offensive russe commençait en Ukraine sous les yeux du monde.
À l’aube, les premières colonnes de chars russes pénétraient en Ukraine, le début d’une guerre d’une effroyable brutalité.

On constate des visions terribles en entrant dans Bakhmout (Ukraine). On peut observer une ambulance venant d’être touchée par une roquette. Un corps que personne n’a pu récupérer gît sur la chaussée. La mort se rapproche chaque jour davantage. Dans tous les secteurs de la ville, les obus tombent, mais les Ukrainiens tiennent bon. 

Dans les sous-sols des immeubles grêlés d’impacts, les hommes du régiment des gardes-frontières ont installé leur base. Au mur, une carte du Donbass avec Bakhmout en son centre. "C'est une offensive générale avec beaucoup de troupes russes, ils attaquent en masse", explique un militaire.

Cette journée, elle n'est pas importante pour nous, c'est juste un jour triste

Un militaire ukrainien

Les soldats montent, en première ligne, à cinq pâtés de maison de là, pour tirer sur la position adverse. Le quotidien des Ukrainiens, ce sont aussi les obus qui tombent à intervalles de plus en plus rapprochés. Mais cela n’empêche pas les servants de ces pièces de mortiers de revenir immédiatement faire feu en retour.

Au bout d’un dédale de souterrains, on trouve le poste de commandement de ce secteur de la ville. De cette position, ils peuvent tout voir, grâce aux images des drones, comme ce soldat russe qui essaye d'avancer à couvert. "Il a essayé de lancer des grenades, mais nos gars l'ont repéré. Ils lui ont tiré dessus", explique un soldat. 

En surface, les combats font rage et personne ici, dans ce souterrain, ne se rend compte que cela fait déjà un an que ça dure. "Cette journée de demain, elle n'est pas importante pour nous, c'est juste un jour triste", se désole un militaire. 

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Triste comme le spectacle de cette cité que l'armée de Vladimir Poutine veut absolument conquérir, où il ne subsiste rien ou presque. Hormis des vestiges d'une vie passée, qui ne renaitra pas de sitôt de ses cendres. 


La rédaction de TF1info | Reportage Michel Scott, Antoine Pocry, Paul Bouffard

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