Peu avant leur prise d'antenne depuis la région de Donetsk, une explosion a surpris des journalistes de Quotidien.Personne n'a été blessé, mais les reporters ont eu une grosse frayeur.
Des images impressionnantes qui rappellent le danger d'informer depuis une zone de guerre. Alors qu'ils se préparaient à prendre l'antenne, depuis Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, trois journalistes de Quotidien ont été surpris ce lundi 2 janvier au soir par une énorme explosion, quelques dizaines de mètres derrière eux.
La scène, diffusée dans l'émission de TMC, devant le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, invité en plateau, montre la violence de l'explosion. Les journalistes Paul Gasnier, Héloïse Grégoire et Théo Palfray n'ont pas été blessés, mais ils racontent avoir eu une grosse frayeur.
"On ne sait pas s'il y a des victimes, en tout cas on était les seuls dehors. On était sur le parking devant notre hôtel, ça faisait une heure qu'on était là, on était prêt pour le duplex. On ne sait même pas où c'est tombé exactement, on sait juste que c'était très bruyant, on avait de la poussière plein les yeux et plein la bouche [...] On a eu très peur", a raconté Paul Gasnier, joint au téléphone par son équipe peu après l'explosion, confiant avoir encore "un peu les mains qui tremblent".
Après l'explosion, les trois reporters ont trouvé refuge "dans une église un peu plus loin, dans un autre quartier" de la ville, capitale administrative de facto de la région de Donetsk.
Frappes russes
Selon des journalistes de l'AFP, quatre fortes explosions ont été entendues lundi soir dans la région de Kramatorsk. Les autorités régionales ont fait état sur Twitter de "deux missiles" à Droujkivka et Yakovlivka, près de kramatorsk, et fait état de deux blessés.
De son côté, le ministère russe de la Défense a déclaré avoir utilisé des armes de haute précision pour mener des frappes près de Kramatorsk et dans la région de Kharkiv, affirmant avoir tué "plus de 70 mercenaires étrangers".
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