À Istanbul, où sont réunis depuis mardi matin les négociateurs russes et ukrainiens, il y a eu quelques avancées. Mais s'agit-il vraiment d'une lueur d'espoir ? La confiance est-elle si facile à restaurer ?
Les échanges entre diplomate ont donc cette fois apporté leurs fruits. À la sortie des discussions menées sous la houlette du président turc, les Russes promettent de diminuer radicalement la pression militaire dans deux régions. Comment faut-il l'interpréter ?
Pour Pierre Servent, consultant défense TF1/LCI, "ça manifeste la volonté de laisser une chance aux négociations. Donc, on peut l'interpréter comme un gage de bonne volonté. C'est aussi le constat d'impuissance, on vient à mon analyse, dans la capacité de prendre cette capitale. Mais on est peut-être dans une bascule en ce moment sur le plan des négociations".
Les Ukrainiens promettent de ne pas adhérer à l'OTAN, mais exigent tout de même la protection de grande puissance militaire. Cette avancée diplomatique provient peut-être des revers essuyés par l'armée russe. Des soldats ukrainiens se réjouissaient ce mardi de la reprise la ville symbole d'Irpin dans la banlieue de Kiev. Ils revendiquent aussi avoir repris Trostyanets et Mala Rogan à l'Est du pays, de quoi peser dans les discussions avec la Russie. À leurs yeux, les avancées diplomatiques sont d'ailleurs suffisantes pour que Vladimir Poutine rencontre désormais Volodymyr Zelensky.
La communauté internationale se montre très prudente tout en continuant à œuvrer sur le plan diplomatique. Emmanuel Macron a parlé ce soir avec le président russe. Il doit maintenant s'entretenir avec son homologue ukrainien.
TF1 | Reportage F. Agnes, F. Jolfre
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