Guerre en Ukraine : pour les civils, la fuite ou le chaos

Hôpital bombardé à Marioupol : "Un acte de guerre indigne et amoral", dénonce Emmanuel Macron

Publié le 10 mars 2022 à 19h03
JT Perso

Source : TF1 Info

Des frappes russes ont détruit mercredi une maternité de Marioupol, tuant trois personnes dont une petite fille.
Le président français estime que "l'objectif manifeste" du bombardement était "de tuer des civils, femmes et des enfants en particulier".

En amont de l'ouverture du sommet de l'Union européenne à Versailles, le che de l'Etat s'est exprimé sur le bombardement de la maternité de Marioupol mercredi. La municipalité de cette ville du sud-est de l'Ukraine accuse la Russie d'avoir détruit sciemment cet hôpital pour enfants par des frappes aériennes.

Les frappes auraient fait trois morts, dont une petite fille, et 17 blessés. L'établissement, situé en plein centre-ville, a été entièrement détruit.

"Les conséquences doivent être tirées"

"J'ai été, comme nous l'avons tous et toutes été, bouleversé par ces images", a confié Emmanuel Macron, qualifiant ce bombardement d'"acte de guerre indigne et immoral". L'"objectif manifeste" de ce bombardement était "de tuer des civils, femmes et enfants en particulier", a-t-il insisté.

Le chef de l'État a tenu à rappeler que la France s'était "toujours battue contre l'impunité". "Dans le cadre des Nations unies, avec les juridictions compétentes, toutes les procédures doivent être conduites pour que la clarté soit faite", a appelé Emmanuel Macron, soulignant que "les conséquences doivent aussi être tirées". Il a par ailleurs rappelé que ce type de drame s'était produit "à plusieurs reprises depuis le début de cette guerre".

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Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, avait lui qualifié l'acte de "crime de guerre odieux" et avait appelé à une enquête approfondie. De son côté, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a justifié le bombardement de l'établissement en affirmant que le bâtiment servait de base à un bataillon nationaliste ukrainien. L'armée russe a, elle, qualifié de "mise en scène" de "nationalistes" ukrainiens cette frappe.


Aurélie LOEK

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