Invité de LCI ce dimanche, Ilia Ponomarev, anti-Poutine et chef de la légion "Liberté de la Russie", affirme contrôler "dix localités" dans la région de Belgorod."Les hostilités" se poursuivent à la frontière avec l'Ukraine, en territoire russe.Avec un objectif à plus long terme : "Libérer la Russie de Poutine".
Dans la région de Belgorod (Russie), les milices pro-Kiev, hostiles à Vladimir Poutine, gagnent du terrain. Un fait inédit depuis le début du conflit, dont Ilia Ponomarev, chef de la légion "Liberté de la Russie", est l'un des principaux responsables. Invité sur LCI ce dimanche, cet opposant de longue date au pouvoir russe (il était selon lui le seul député russe à avoir voté contre l'annexion de la Crimée en 2014), qui vit en exil, affirme qu'il "y a des hostilités" dans des communes proches de la frontière ukrainienne. "Un territoire assez vaste est déjà sous contrôle de la légion 'Liberté de la Russie' et du RDK."
Au total, "plus de dix localités sont déjà libérées", assure-t-il (voir vidéo en tête de cet article). "Maintenant, le principal combat qui se déroule est celui pour Chebekino", ville située à quatre kilomètres de l'Ukraine. "Nous avons pris des otages, des prisonniers, et nous avons invité le gouverneur de la région de Belgorod pour venir les récupérer et procéder à un cessez-le-feu. Il a d'abord accepté, mais le Kremlin lui a donné un contrordre."
"Nous assistons peut-être aux derniers jours du régime de Poutine"
Une autre incursion avait déjà été réalisée "la semaine dernière", selon Ilia Ponomarev. "Nous avons pris le contrôle de territoires. Chebekino est une ville plus grande. Les hostilités ne sont pas finies", mais la Russie "ne dispose pas des forces spéciales" pour combattre, estime-t-il. Pour le Kremlin, "il est inacceptable que les hostilités soient maintenant sur le territoire de la Fédération de Russie", avance-t-il.
Le chef de la légion "Liberté de la Russie" a désormais des "objectifs plus ambitieux" pour gagner du territoire. "Je pense que nous avons suffisamment de forces pour contrôler Chebekino, et nous pouvons avancer jusqu'à Belgorod, même si c'est difficile de tenir nos positions", déclare-t-il, affirmant totaliser "quatre bataillons" de "200 à 300 combattants".
À plus long terme, Ilia Ponomarev espère renverser le régime de Vladimir Poutine. "Notre objectif lointain est que Poutine soit jugé à La Haye", ville néerlandaise qui abrite le siège de la Cour pénale internationale, martèle l'ancien parlementaire russe. "Notre objectif est de libérer la Russie. Le plus grand mal, c'est Poutine au Kremlin. [...] Je pense que nous assistons aux derniers mois du régime, peut-être aux derniers jours."
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