Wladimir Klitschko : "Cette guerre sera terminée quand l'armée russe aura quitté chaque centimètre de l'Ukraine"

par Anastasia NICOLAS
Publié le 14 mai 2022 à 23h02

Source : TF1 Info

L'ancien boxeur engagé dans la défense de l'Ukraine, Wladimir Klitschko, s'est montré une fois de plus déterminé à repousser les forces russes.
Pour lui, les menaces du Kremlin d'utiliser l'arme nucléaire sont à prendre au sérieux.
Son frère est le maire de Kiev, Vitali Klitschko.

Ce samedi 14 mai, Wladimir Klitschko, membre de la défense territoriale de Kiev, était l'invité du 20h de Darius Rochebin, sur LCI. Sur le plateau, le boxeur professionnel qui a lâché ses gants de boxe au début de la guerre a réitéré sa détermination à repousser les forces russes hors d'Ukraine.  

Une guerre "insensée"

L'ancien champion du monde de boxe est actuellement engagé dans la défense territoriale de Kiev aux côtés de son frère Vitali Klitschko, également ancien boxeur et maire de la ville. Selon lui, le conflit armé ne pourra prendre fin qu'à la condition d'une victoire ukrainienne. "Cette guerre sera terminée uniquement quand l'armée russe aura quitté chaque centimètre du territoire ukrainien" déclare-t-il avec assurance. "Cette guerre peut aussi être stoppée avec l'aide de nos partenaires et de nos alliés", poursuit-il. 

Le sportif a rappelé que l'invasion russe "n'apportait que des malheurs, en Ukraine comme en Russie", avant de rajouter : "Cette guerre est une folie insensée, et malheureusement, elle dure depuis 80 jours".  

Depuis plusieurs semaines maintenant, la Russie agite la menace de l'utilisation de l'arme nucléaire à destination de l'Ukraine, et de ses alliés occidentaux. Un scénario que l'Ukrainien de 46 ans, juge plus que vraisemblable. 

"Je n’excluerai rien dans ce qui peut se passer si cette folie continue [...] Je n’exclus par que l’arme nucléaire comme l'arme chimique soient utilisées, comme cela a été fait en Syrie. Elle pourrait continuer à violer le droit international, je n’exclus rien." annonce-t-il. 

Mardi 10 mai, la cheffe du renseignement américain, Avril Haines a d'ailleurs déclaré que cette possibilité n'était pas à écarter, bien que peu probable pour l'heure. Le président russe pourrait y recourir "s'il pense qu'il perd la guerre en Ukraine et que l'Otan est soit en train d'intervenir, soit se prépare à intervenir", a-t-elle précisé. Mais, même dans cette hypothèse, "il est probable qu'il enverrait des signaux" avant de le faire.


Anastasia NICOLAS

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