ACCIDENT – L’explosion d’un dépôt d’armes et munitions d'un camp militaire a fait au moins 20 morts et 600 blessés en Guinée équatoriale, dimanche 7 mars. La recherche de victimes est toujours en cours.
L’incident a soufflé plusieurs quartiers d’habitations autour du lieu de l’explosion. Au moins 20 personnes ont été tuées et 600 ont été blessées après l’explosion accidentelle de dépôts d'armes et de munitions d'un camp militaire de Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale, dimanche 7 mars.
Le président Teodoro Obiang Nguema, qui détient le record mondial de longévité pour un président actuellement en vie avec 42 ans de direction du pays, a accusé fermiers et militaires de manque d’attention. "La ville de Bata a été victime d'un accident provoqué par la négligence de l'unité chargée de garder les dépôts de dynamite, d'explosifs et de munitions du camp militaire de Nkoa Ntoma, lesquels ont pris feu à cause des brûlis allumés dans leurs champs par les fermiers qui ont finalement fait exploser successivement ces dépôts", a-t-il détaillé.
Enfants, femmes, hommes et vieillards fuyaient un paysage de désolation encore enveloppé d'épaisses volutes de fumée et de poussière après au moins quatre terrifiantes déflagrations espacées de longues minutes. Dans un hôpital de Bata, de très nombreux blessés ont été accueillis, certains allongés à même le sol et sous perfusion.
Hasta ahora se desconoce el número total de fallecidos pero se estima que hay alrededor de 300 heridos. ⚠️Pedimos la contribución de donantes de sangre. ⚠️El personal sanitario voluntario que quiera ayudar que se persone al Hospital Regional de Bata. pic.twitter.com/ZycOH7w9dJ — Guinea Salud (@GuineaSalud) March 7, 2021
Selon un tweet du ministère de la Santé, de nombreux habitants des quartiers environnants doivent encore se trouver sous les décombres de leurs maisons ou immeubles. Les recherches sont toujours en cours. Le chef de l'État a quant à lui ordonné une enquête et a "lancé un appel à la communauté internationale à soutenir la Guinée équatoriale dans ces moments rendus encore plus difficiles par la conjonction de la crise économique due à la chute des prix du pétrole et de la pandémie de Covid-19".