La capitale a été visée ce mardi par une frappe massive de la Russie.Depuis Kiev, Anna Garvish raconte sur LCI les conditions dans laquelle se trouvait la capitale après cette attaque sans précédent.
Anna Garvish vit à Kiev, visée ce mardi, comme d'autres villes en Ukraine, par une attaque massive lancée par l'armée russe. Ce n'est pas le cas de notre témoin, néanmoins, "dans la capitale, au moins la moitié des (habitants) sont sans électricité", a indiqué le maire Vitali Klistchko sur Telegram. "Des coupures de courant d'urgence ont été déclenchées dans toute l'Ukraine", notamment à Kiev, "pour équilibrer le réseau", a-t-il ajouté.
" Cet après-midi, j'ai entendu des frappes. Le bruit était assez fort, mais heureusement cela me semblait loin, dans un autre coin de la ville. C'était asse fort quand même, et ça reste effrayant comme à chaque fois", raconte la jeune femme dans Le Club sur LCI.
On essaie de tenir le coup, mais ça devient de plus en plus difficile"
Anna Garvish, habitante de Kiev sur LCI
"Ces deux, trois jours, c'était un peu plus calme, mais d'habitude, il y a toujours des alertes. Là, elles paraissent durer plus longtemps qu'avant. (...) Cela fait trois heures que l'alerte dure. Alors, je reste dans le couloir de l'appartement, parce qu'on dit que c'est plus sécurisé. Lorsqu'il y a des frappes comme ça, je vais soit à l'abri, dans le métro qui sert aussi d'abri pendant les alertes", explique Anna, revenant sur un quotidien "très, très dur", souvent plongée dans le noir en raison des coupures d'électricité et sans eau chaude. "On essaie de tenir le coup, mais ça devient de plus en plus difficile".
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- InternationalEnfants perdus dans la jungle en Colombie : 40 jours de traque et un "miracle"
- Police, justice et faits diversDes enfants attaqués au couteau à Annecy
- InternationalLe Canada flambe, la côte Est des États-Unis embrumée
- InternationalFrançois, un pape octogénaire à la santé fragile
- InternationalRon DeSantis