Invasion du Capitole : heure par heure, le récit des faits en images

Publié le 7 janvier 2021 à 20h17, mis à jour le 7 janvier 2021 à 23h36

Source : JT 20h Semaine

La capitale américaine a été hier soir le théâtre de ce que Joe Biden appelle une insurrection. Le symbole même de la démocratie américaine du suffrage universel, le Capitole, a été pris d'assaut par des émeutiers encouragés par Donald Trump.

Ils sont arrivés presque pacifiques. Face à eux, une poignée de policiers sans équipements anti-émeutes, et bien seuls. Il est midi heure américaine et déjà les inconditionnels de Donald Trump, chauffés à blanc par leur président, veulent en découdre. Nous sommes à Washington à quelques centaines de mètres de la Maison Blanche. Derrière ces murs, Joe Biden s'apprête à être officiellement proclamé président des États-Unis. Mais les manifestants comptent bien mettre leur grain de sable. Ils commencent à s'enhardir, grimpent sur les murs et les échafaudages. Très vite, le signal est donné : il faut tenter d'envahir le Congrès. Les forces de l'ordre dépassées par ce raz-de-marée.

Il est 14 heures, l'attaque du Capitole est lancée. En surnombre, ils parviennent à forcer le passage. Sous-armés, les policiers sont obligés de reculer, puis de fuir. À 15 heures, le Capitole est aux mains des insurgés. Un vent de panique s'empare alors du Capitole. Les membres du Congrès doivent quitter l'Hémicycle. Des policiers en civil mettent en joue les émeutiers qui veulent pénétrer dans l'enceinte. Les élus sont évacués sous bonne escorte. Dans la confusion, on leur a demandé de porter un masque à gaz. La tension est telle qu'une manifestante qui tente de franchir une porte se fait tirer dessus. Elle mourra une heure plus tard à l'hôpital.

Face à ce chaos vers 16h30, Joe Biden prend la parole, le visage grave. "Prendre d'assaut le Capitole, briser des vitres, occuper des bureaux, menacer la sécurité des élus, ce n'est pas une manifestation. C'est une insurrection", a-t-il déclaré. Pendant plusieurs heures, des centaines d'émeutiers vont saccager les bureaux. Face à ce déferlement de violences, Donald Trump tente de calmer le jeu. Cinq heures après le début de l'insurrection, et accompagnés d'agents du FBI, les sénateurs retournent au Congrès pour terminer la certification des résultats. Les insurgés, eux, sont évacués manu militari par la garde nationale, arrivée en renfort.


La rédaction de TF1info

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