VIDÉO - Ukraine : fuir ou rester, la "décision compliquée" des Français de Kiev

Léa Tintillier | Reportage L. Merlier, J. Lacroix-Nahmias
Publié le 24 février 2022 à 16h49

Source : JT 13h Semaine

Fuir ou rester ? Les Français de Kiev se posent la question, quelques heures après le début de l'invasion russe de l'Ukraine.
Si certains ont préféré quitter le pays au plus vite, d’autres y ont pour l'instant renoncé.

Ce jeudi 24 février au matin, c’est l’incertitude pour tous les Français résidant en Ukraine. Le pays a fermé son espace aérien, quelques heures après le début de l'invasion russe. Les routes vers l’Union européenne sont donc complètement saturées. "Les routes sont extrêmement bouchées. Par temps normal, quand on franchit la frontière ukrainienne et polonaise, il faut cinq heures. Là, il y a des millions de véhicules", affirme un Français au 13H de TF1, dans le reportage en tête de cet article.

Ceux qui, au contraire, ont décidé de rester se préparent au pire. "Hier, on est allés s’inscrire à la Croix-Rouge pour des formations de secourisme de guerre, ce n’est pas neutre non plus. Et on va rester ici. On va faire du bénévolat, du volontariat", a décidé un autre Français. 

Une ville anormalement calme

Malgré les tensions, d’autres expatriés à Kiev dressent le portrait d’une ville anormalement calme pour l’instant. "Les gens sortent, les gens se baladent, certains vont à leur travail. Il n’y a pas de présence de militaires, il n’y a pas de présence de policiers", témoigne l’un d’eux. "Les gens marchent dans les rues. Pour l’instant, il n’y a aucune inquiétude, il n’y a pas d’agitation", ajoute une autre. 

Partir ou rester ? La décision est difficile à prendre. Pour certains cela signifie quitter toute leur vie. "Aujourd’hui, je n’ai pas pris cette décision parce qu’elle est compliquée à prendre. Certes, je suis Français, mais toute la famille de ma femme est ukrainienne", affirme un homme. L’ambassade de France en Ukraine recommande aux expatriés de rester chez eux. Une cellule de crise à destination de tous les ressortissants a été ouverte. 


Léa Tintillier | Reportage L. Merlier, J. Lacroix-Nahmias

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