Plus de trois jours après le séisme qui a touché la Turquie et la Syrie, les chances de retrouver des survivants s’amenuisent.Les sauveteurs manquent souvent de matériel, de lampes, d'engins de levage.L'espoir reste cependant présent.
Le temps est compté pour les secouristes. Au quatrième jour de recherche ce jeudi, chaque heure qui passe réduit leurs chances de retrouver des survivants. Bientôt, elles seront quasi nulles. "Entre le cinquième et le huitième jour, vous allez commencer à avoir une insuffisance rénale ou une insuffisance organique qui pourrait malheureusement conduire à la mort", indique George Chiampas, spécialiste en médecine d'urgence à l'université Northwestern (États-Unis).
Le froid glacial, jusqu'à -10 degrés la nuit, complique également le travail des sauveteurs. "Le plus grand problème, c'est l'hypothermie. Sous les décombres, il fait chaud. Mais quand on commence à creuser, on crée un courant d'air. Il faut donc faire vite pour sortir les gens", explique l'un des secouristes sur place. Combien de personnes sont encore sous les décombres ? Impossible à dire, mais elles se comptent à coup sûr en millier, voire en dizaine de milliers.
Dans le sud-est de la Turquie, Kahramanmaras, qui comptait 1,2 million d'habitants, n'est plus qu'un champ de ruines. La moitié de la ville a été détruite. 200 km plus au sud, Antakya, 200.000 habitants, est pour sa part presque entièrement démolie. Dans la vidéo en tête de cet article, des images montrent la ville avant et après le séisme.
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