TEMOIGNAGE - Muawiya Agha, agent administratif dans un hôpital de la province d'Idleb, raconte depuis sa maison détruite, dans la ville quasiment déserte de Sarmine, le confinement côté Syrien.
La région d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a été le théâtre d'un conflit entre le régime de Damas, épaulé par la Russie, et les rebelles, aidés par la Turquie. Si, depuis le 5 mars, Erdogan et Poutine ont convenu d'un cessez-le-feu dans ce gouvernorat qui demeure l'un des derniers bastions de la rébellion, le pays connaît selon l'ONU sa plus grave crise humanitaire, avec 900.000 personnes déplacées en plein hiver.
Muawiya Agha, agent administratif d'un hôpital de la région, est revenu dans la ville quasiment déserte de Sarmine, dans sa
maison détruite. Il raconte le confinement dans son pays où rien n'a changé puisque les marchés, les écoles étaient déjà fermés à cause de la guerre et le confinement forcé face aux bombardements. Un témoignage que vous pouvez voir en intégralité dans la vidéo ci-dessus.
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"J'espère que les gens seront guéris du virus et, en même temps, j'espère qu'ils compatirons pour nous après ce qui s'est passé dans d'autres pays. Nous vivons dans les conditions dans lesquelles ils vivent maintenant, mais en pire", confie-t-il. À méditer.