Après chaque fusillade, des présidents américains jurent qu'un adolescent ne pourra plus jamais acheter une arme de guerre en dix minutes.Mais la pression, notamment du lobby des armes à feu, est telle qu'aucune loi n'a jamais été adoptée.
Le scénario se répète, certains Américains appellent cela la routine de l'horreur. "Trop, c'est trop. En tant que nation, nous devons avoir le courage de prendre des décisions", a réagi Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis. "Pourquoi êtes-vous ici si ce n'est pour résoudre un problème aussi essentiel que celui des armes ?", s'exprime Chris Murphy, sénateur démocrate du Connecticut. Un sénateur bouleversé par la tuerie de Sandy Hook en 2012, où 20 enfants étaient assassinés dans une école primaire. Depuis, rien n'a changé ou presque.
Incarnation de cette impuissance, le président Obama et ses larmes après un énième massacre en 2016. Sa tentative de régulation grâce à un contrôle des antécédents judiciaire et psychiatrique n'a pas abouti. La principale raison de ce blocage est le deuxième amendement de la constitution qui affirme que le droit du peuple de détenir et de porter des armes ne doit pas être transgressé. Un droit suprême, quasiment impossible à modifier.
"Il faut deux tiers de chacune des chambres, 435 députés d'un côté, 100 sénateurs de l'autre. Et une fois qu'on a cette majorité introuvable au Congrès, il faut que les trois quarts des états puissent ratifier un changement", nous a-t-on expliqué. Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.
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