Les partis pris : "Séisme, le terrible bilan", "LFI, gardez vos nerfs...", "Une facture à 18 milliards pour EDF", et "1 euro le repas à la Fac, occasion manquée"

Cinq jours après les séismes qui ont frappé la Turquie et la Syrie, l'espoir s'amenuise. Le bilan fait provisoirement état de plus de 22. 300 morts. Pour Jean-Dominique Merchet, c'est un drame humanitaire absolument épouvantable. L'éditorialiste estime que parler de la politique a presque un côté indécent. Mais il est un peu obligé de le faire parce que, sur place, des deux côtés de la frontière, en Turquie et en Syrie, les acteurs politiques font de la politique avec ce drame.

L'Assemblée nationale a prononcé ce vendredi 10 février la "censure avec exclusion temporaire" contre Thomas Portes, député LFI. Cette sanction fait suite à la publication d'un tweet où l'élu de la 3e circonscription de Seine-Saint-Denis s'est mis en scène avec un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt, ministre du Travail. Jean-Michel Apathie conseille aux membres LFI de garder leurs nerfs, car selon lui, mener un combat politique syndical contre un projet de réforme est normal dans une démocratie. Mais l'éditorialiste ne cautionne pas pour autant l'excès de certaines personnes qui occultent le fond du débat. Il rappelle que, dans une démocratie, ce type de violence n'est pas justifiable.

La NUPES a réussi à faire voter jeudi une proposition de loi sur la nationalisation d'EDF, le non-démantèlement de cette entreprise publique de production et de fourniture d'électricité et sur l'extension du bouclier tarifaire. La majorité a quitté l'hémicycle en arguant que cette loi n'est pas constitutionnelle. Et Nicolas Bouzou est de cet avis. En plus d'être anticonstitutionnelle, elle est aussi inutile.

Les députés socialistes avaient déposé ce jeudi une proposition de loi visant à généraliser à tous les étudiants le repas à 1 euro réservé jusque-là aux boursiers dans les restaurants universitaires. Défavorables à la mesure, les députés de la majorité se sont organisés pour la rejeter. Ce qu'ils ont réussi à faire... à une voix près (183 "pour" face à 184 "contre"). Pour N'Fanteh Minteh, c'est une occasion manquée. Et l'éditorialiste évoque qu'elle a été choquée par les arguments avancés par ceux qui se sont opposés à cette mesure.

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