GUÉRILLA - La Garde nationale mexicaine a dû battre en retraite après une bataille rangée, jeudi 17 octobre, contre des hommes d'"El Chapo" Guzman, dans son fief de Culiacan, qui ont lancé une violente attaque armée après l'arrestation d'un des fils du parrain de la drogue.
C’est une de ces scènes que nous autres Européens assimilons à celles d’un film, mais que les Mexicains sont amenés à vivre dans la vraie vie. Jeudi 17 octobre, la police locale a annoncé en grande pompe l’arrestation d’Ovidio Guzman Lopez, l’un des fils du célèbre narcotrafiquant "El Chapo", dans son fief de Culiacan. Et dans la foulée, les membres du cartel de Sinaloa, plus nombreux, ont attaqué la police et l’armée à balles réelles, incendiant des voitures et transformant certains quartiers en zones de guerre durant plusieurs heures, jusqu’à obtenir la libération du suspect.
Selon des témoins, les policiers ont été contraints de libérer le suspect par plusieurs dizaines d’hommes lourdement armés les ayant encerclés. "La décision a été prise de quitter les lieux sans Guzman, pour éviter plus de violence dans la zone", a ensuite confirmé le secrétaire d’Etat à la sécurité et la protection des citoyens, Alfonso Durazo , tandis que les habitants terrifiés prenaient la fuite à la recherche d'un abri. Un très sérieux camouflet pour Andrés Manuel López Obrador, le président du Mexique, qui avait fait de la lutte contre le crime organisé son cheval de bataille.
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