Les pêcheurs sont perdants des deux côtés de la Manche. Pour faire aboutir les discussions entre les gouvernements français et britanniques, une réunion est prévue jeudi prochain, à Paris.
Au lever du jour, ils sont déjà en mer depuis trois heures pour une pêche décevante, à perte. Bloqués dans les eaux françaises, ces pêcheurs installent les filets pour le hareng, un poisson vendu seulement cinq euros le kilo. Le bar qui se vend quatre fois plus cher nage dans les eaux britanniques.
"On ne peut pas survivre si on n'a pas accès aux eaux britanniques", confie ce pêcheur. Pourtant, ces eaux poissonneuses ne se trouvent qu'à 45 km du port de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Le problème, ce sont les licences de pêche. Les Britanniques en ont accordées peu, trop peu même au goût des Français comme ici à Granville (Manche).
Sur la côte, tout le monde attend un accord au plus vite et des licences britanniques. Paris vient de repousser à jeudi son ultimatum et menace d'interdire aux bateaux anglais de débarquer dans les ports français. De l'autre côté de la Manche, nous nous sommes rendus à Hastings. Ici, on a du poisson, mais il est vendu dans l'Hexagone. Personne ne veut d'un conflit.
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