Nouvelle séquence surréaliste sur le plateau d'une chaîne de télévision publique russe.Un député russe de la Douma, Andrey Gurulyov, a tourné en ridicule les députés français, évoquant leur supposée consommation excessive d'alcool.
La scène, hallucinante pour ne pas dire gênante, se déroule sur la chaîne de télévision d'État Russiya-1, support de propagande privilégié par Moscou. Un député de la Douma, Andrey Gurulyov, se paye la tête des députés français, en moquant la vigueur des débats, provoquée, dit-il, par une consommation d’excessive d'alcool. "Vous avez vu qu’au Parlement français, ils se comportent mal, pour dire les choses gentiment", déclare le député, faisant mine d'être choqué.
Je n’ai jamais vu quelqu’un avec les yeux injectés de sang ou sentant l’alcool
Andrey Gurulyov
"En tant que député de la Douma, je peux vous dire que pendant tout le temps que j’y ai passé, ici en Russie, je n’ai vu personne en session plénière, pendant les heures de travail, qui ne serait-ce que sentait l’alcool", Andrey Gurulyov. "Si certains d’entre eux, là-bas en France, ont besoin d’aide, nous pouvons envoyer nos députés boxeurs pour leur apprendre à donner des coups de poing. Je suis sûr qu’ils feront un excellent travail", ajoute-t-il. La séquence se poursuit avec la propagandiste phare de la chaîne, Olga Skabeyeva, qui se prête au jeu du député.
"Ce n’était pas de leurs fautes, il y avait de l’alcool à la buvette. Ils avaient une discussion vraiment difficile sur la réforme des retraites. Les nerfs ont lâché, ils travaillent tard et avaient bu quelques verres", ironise-t-elle. De quoi remettre une pièce dans le jukebox du député de la Douma, qui en remet une couche. "C’est-à-dire que quand ils étaient bourrés, les choses se sont apparemment mieux passées avec la réforme des retraites (…) C’est amusant", lance, goguenard, l'homme politique russe, habitué des plateaux de Russiya-1.
La présentatrice lui demande alors s'il y a de l'alcool à la buvette de la Douma. "Pour être honnête, je ne sais pas. Je n’ai jamais posé cette question car je ne bois pas moi-même, lui assure Andrey Gurulyov, avant d'enchaîner : "Peu importe qu’il y ait de l’alcool ou non. Même si c’est le cas, il y a des heures de travail et des gens qui doivent faire leur devoir pendant ces heures. Je suis à la Douma depuis maintenant un an et demi. Je n’ai jamais vu quelqu’un avec les yeux injectés de sang ou sentant l’alcool", insiste-t-il.
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