Rebond du Covid : le pic atteint chez certains de nos voisins, une bonne nouvelle pour la France ?

Publié le 24 mars 2022 à 18h04, mis à jour le 15 avril 2022 à 20h05

Source : JT 13h Semaine

Avec plus de 100.000 cas en moyenne sur sept jours, la hausse des contaminations se poursuit en France.
De leur côté, quelques pays ont déjà passé le pic de cette "mini reprise" liée au sous-variant BA.2.
Une tendance au déclin épidémique que pourrait aussi connaitre l'Hexagone sans tarder.

La mini vague épidémique, impulsée par le sous-variant BA.2, serait-elle déjà sur le déclin en Europe ? Si l'OMS a déploré mardi que plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, ont levé trop "brutalement" leurs mesures anti-Covid et se retrouvent confrontés à une nette remontée des cas, il semble que certains voient ces jours-ci le nombre de contaminations s'orienter à la baisse.

Autriche, Pays-Bas, Suisse...

Si le pic paraît être atteint du côté de l'Autriche, les contaminations s'orientent désormais à la baisse en Suisse, aux Pays-Bas et en Allemagne. À y regarder de plus près, le rebond observé en mars sous l'effet par BA.2 semble être sur le déclin depuis près d'une semaine dans ces pays. Selon les données du site Our World in Data, ce dernier se serait échelonné sur trois semaines environ. 

Les données de contaminations au Covid en date du 24 mars 2022 pour l'Autriche, l'Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Les données de contaminations au Covid en date du 24 mars 2022 pour l'Autriche, l'Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. - Our World in Data

Outre ces exemples, l'épidémie semble également marquer le pas au Royaume-Uni où le nombre de cas quotidiens était pourtant toujours en hausse le 16 mars dernier avec 73.309 nouvelles contaminations recensées en moyenne chaque jour. 

Pour l'heure, le sous-variant BA.2 d'Omicron, majoritaire depuis début mars, continue de circuler activement sur le territoire, où plus de 100.000 nouveaux cas quotidiens ont été recensés en moyenne sur sept jours mercredi. Malgré cette recrudescence rapide de contaminations, la décrue pourrait être imminente si l'on observe les données de nos voisins.

C'est d'ailleurs ce que projettent l’institut Pasteur, selon lesquelles un pic de contaminations devrait être enregistré à la fin du mois de mars ou début du mois d'avril dans l'Hexagone, avant de connaître une décroissance lente, ce pic devant quoiqu'il arrive rester très inférieur à celui de janvier. C'est aussi la perspective annoncée dimanche dernier par ministre de la Santé Olivier Véran dans une interview au Parisien. 


Audrey LE GUELLEC

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