Vendredi, quelques milliers d'habitants de Marioupol ont pu s'extraire de cet enfer. Leurs témoignages permettent de comprendre combien cette ville martyre a atteint un degré d'horreur bien supérieur des seuls bombardements.
Ils sont sortis de l'enfer de Marioupol par leur propre moyen, à pied. Et parfois en charriot de supermarché pour ceux qui ne peuvent plus marcher. Les plus chanceux ont pris une voiture ou un bus pour rejoindre dans la nuit du vendredi Zaporijjia à 220 km de là. Dans des cars de la Croix-Rouge ukrainienne, ils ne racontent qu'une chose : la route a été un enfer.
Le témoignage de ces habitants de Marioupol et les images qui nous arrivent de là-bas évoquent des moments qui semblent pires encore. Les dégâts sont considérables. La ville entière est quasi détruite par les bombardements russes. Certains civils qui étaient bloqués dans la ville n'ont pas mangé à leur faim. La plupart d'entre eux vivaient dans des caves depuis le début de la guerre.
La Croix-Rouge internationale va tenter d'organiser dimanche un convoi pour faire sortir 2 000 à 3 000 personnes de Marioupol. La ville compterait encore 160 000 habitants. Il faudrait des jours voire des semaines pour les évacuer à condition que les armes se taisent tout ce temps.
TF1 | Reportage L. Hauben, I. Bornacin, G. Aguerre, A. Pocry
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