Plus de 11.000 personnes ont péri depuis les tremblements de terre qui ont ébranlé le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie, lundi.Trois jours après, l’espoir de retrouver des personnes vivantes s’amenuise, mais il demeure.Des survivants tentent par tous les moyens d’attirer l’attention, en criant quand ils le peuvent ou en se filmant avec leur téléphone portable.
Le bilan s’alourdit inexorablement. Ce mercredi, après que les deux pays ont été touchés lundi par de puissants séismes dans le Sud-Est de la Turquie et le Nord de la Syrie voisine, 11.200 personnes ont péri dans la catastrophe. Ce n'est malheureusement qu'un bilan encore provisoire. 72 heures après le drame, les secours poursuivent leurs efforts, dans un froid glacial, rendant plus dangereuses les opérations et plombant davantage encore les chances de survie de ceux qui ont survécu.
Quoi qu’il en coute, venez nous sauver"
Un rescapé du séisme
Certains, coincés sous les immeubles, écrasés par des dalles de béton, lancent des SOS par tous les moyens : "Quoi qu’il en coute, venez nous sauver. Nous sommes sous les gravats, pour l’amour de dieu, venez nous sauver", crie un homme en se filmant, totalement paralysé par les tonnes de gravats au-dessus.
"C'est une véritable course contre-la-montre, des gens meurent toutes les secondes sous les décombres", alerte le porte-parole des Casques blancs, Mohammad al-Chebli. Les Casques blancs, fers de lance des secours dans le nord de la Syrie tenu par les rebelles, manquent de tout. Ils ne disposent pas de chiens de recherches pour déterminer sous quels bâtiments effondrés se trouvent des victimes et doivent comptent sur les habitants pour les guider dans les recherches, selon le récit qu’il a fait des opérations auprès de l’AFP.
À mesure que le temps passe, "les chances de sauver les gens s'amenuisent", a encore souligné le porte-parole. "Nous avons besoins d'équipements lourds, de pièces de rechange pour nos équipements. Le temps est un ennemi de plus dans cette catastrophe : en général, nous arrivons encore à retrouver des victimes sur une petite semaine", nous explique le président de la Fédération des Sapeurs-pompiers. "Mais après quatre ou cinq jours, cela devient plus compliqué".
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