Une fois sortis des décombres, les survivants du séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie n'en ont pas fini avec cette stratégie.Ils doivent affronter le froid qui complique également la tâche des secouristes.
À la douleur de perdre des proches s'ajoute celle provoquée par un froid glacial. Moins dix degrés à Malatya, dans le Sud-Est de la Turquie. La même température a été enregistrée plus au Sud à Hatay. Frigorifiés, des réfugiés ont passé trois nuits dehors, toujours sans nouvelle de leurs proches. "Ma mère, mon père et mon frère sont sous les décombres. Je les attends. C'est le silence total", explique une femme en pleurs.
La même angoisse et le même climat glacial en Syrie. Certains n'ont pour seul refuge que le coffre de leur voiture ou de leur camion : "Pour ne pas mourir, les gens n'ont pas d'option, pas de maison, pas de tente. Ils ne peuvent que se reposer ici en attendant que la situation s'améliore", observe un habitant.
Le froid complique aussi le travail des secouristes. "Le plus grand problème, c'est l'hypothermie. Sous les décombres, il fait chaud. Mais quand on commence à creuser, on crée un courant d'air. Il faut donc faire vite pour sortir les gens", détaille l'un d'entre eux. Au quatrième jour de recherches, les chances de retrouver des survivants s'amenuisent d'heure en heure.
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