Tchernobyl, au nord à la frontière avec la Biélorussie, l'un des sites conquis par l'armée russe ces dernières heures. Un site sous haute surveillance depuis la catastrophe nucléaire d'il y a 35 ans. Un risque est-il à craindre dans ce lieu sensible ?
Quelques heures seulement après le début de l’offensive, des chars russes encerclent Tchernobyl. Une prise plus symbolique que stratégique car la centrale nucléaire est à l’arrêt. Mais le site contient encore 2 500 tonnes de combustibles hautement radioactifs. Les Occidentaux restent donc vigilants. Les Russes retiendraient en otage les personnels de la centrale, seuls à même d’intervenir en cas d’incident nucléaire.
Le 26 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale a explosé, contaminant une partie de l’Europe. Depuis, un gigantesque sarcophage coiffe la centrale pour éviter toutes contaminations. Les niveaux de radioactivité sont contrôlés quotidiennement. Et ce vendredi matin, ils sont entre 10 et 20 fois supérieurs à la normale. En cause, le passage des blindés qui ont brassé la poussière contaminée. Une augmentation temporaire sans danger selon un spécialiste.
Selon l’Agence internationale de l'énergie atomique : “Les niveaux rapportés de radioactivité sont faibles. (...) Ils ne présentent donc aucun danger pour le public”. Mais grâce à des capteurs situés dans tous les pays d’Europe, la trajectoire de ces résidus de radioactivité est surveillée constamment.
T F1 | Reportage H. Dreyfus, L. Merlier
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