VIDÉO - Tensions entre Paris et Rome : "Il faut aller de l'avant", estime le ministre italien des Affaires étrangères

par A. Lo.
Publié le 26 mai 2023 à 22h43
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Source : TF1 Info

Le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, était invité sur LCI ce vendredi 26 mai.
Il a évoqué la visite de la ministre des Affaires étrangères française, Catherine Colonna, survenue la veille.
Selon lui, l'incident diplomatique provoqué par des déclarations de Gérald Darmanin a pu être clos.

L'incident est clos pour Antonio Tajani. Le chef de la diplomatie italienne a évoqué sur LCI la visite que son homologue française, Catherine Colonna, lui a rendu à Rome, jeudi 26 mai, peu après des tensions survenues entre la France et l'Italie sur la question de l'immigration. "Je suis très heureux de la réunion, nous avons de très bonnes relations", a assuré Antonio Tajani.

"Malheureusement, il y a eu ce problème de phrases"

Cette rencontre à la Farnesina, siège du ministère italien des Affaires étrangères, visait à dissiper les tensions survenues après les propos le 4 mai du ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Celui-ci avait déclaré que la Première ministre italienne, Giorgia Meloni était "incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue"

En réaction, Antonio Tajani, vice-Premier ministre et numéro deux de Forza Italia (droite), partenaire mineur de la coalition ultra-conservatrice de Giorgia Meloni, avait annulé sa rencontre avec Catherine Colonna, prévue le jour même à Paris. "Je suis à chaque fois très heureux d'aller à Paris. Mon lien personnel avec la France est très fort. Malheureusement, il y a eu ce problème de phrases, peut-être lié à la politique interne française, mais inacceptable", a expliqué le chef de la diplomatie italienne, à propos de l'annulation de son déplacement en France.

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Mais selon le ministre italien, ces tensions n'auront pas de suite. Interrogé sur l'incident diplomatique et s'il était clos, Antonio Tajani a répondu par l'affirmative. "Absolument, oui. Pour nous, il faut aller de l'avant", a-t-il appelé, évoquant de nombreux domaines sur lesquels la France et l'Italie devaient coopérer, dont l'immigration ou l'Ukraine.


A. Lo.

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