Le Canada flambe, la côte Est des États-Unis embrumée

Incendies au Canada : quels risques font peser les fumées sur la France ?

par La rédaction de TF1info | Reportage Y. Hovine, J. Maviert, R. Cann
Publié le 27 juin 2023 à 9h40

Source : JT 20h Semaine

Dans les prochaines heures, plusieurs régions françaises devraient subir les conséquences des gigantesques feux de forêt qui sévissent au Canada.
L'Hexagone s'attend ainsi à être touché par ces fumées.
Avec quels risques sur notre santé ?

À Montréal, un célèbre pont se distingue à peine dans la brume. Les particules fines y sont si importantes que la ville est considérée comme la plus polluée du monde actuellement, et le masque y est fortement recommandé. "C'est un peu irrespirable au bout d'un moment", confie une femme, sur place, au 20H de TF1, dans la vidéo visible en tête de cet article.

Les immenses incendies qui sévissent au Canada depuis près de deux mois, sont à l'origine de la situation. Les fumées se déplacent avec le vent, vers l'Europe.

Doit-on s'attendre à un impact sanitaire ?

Des nuages de fumée devraient passer au-dessus de la France ce mardi, puis pendant cette semaine. "Ce sont les fumées qui viennent directement d'Amérique du Nord", détaille Sébastien Léas, prévisionniste Météo-France. "Ce qu'il y avait au Québec et notamment vers New York, c'était très concentré dans les premières couches de l'atmosphère. Ensuite, ça s'est propagé, dont les fumées sont un peu plus diffuses mais ont quand même un impact, notamment sur l'impression qu'on peut avoir de limpidité du ciel".

Le ciel pourrait donc ne plus être aussi bleu et aussi clair, à la pointe du Finistère, à partir de ce mardi 27 juin. Selon Dominique Tilak, directrice générale d'ATMO Occitanie, cela pourrait engendrer des irritations ou des problématiques respiratoires. "Mais à ce stade, il semble prématuré de parler d'impact sanitaire compte tenu des observations que nous avons", poursuit-elle.

Il y a trois ans déjà, les fumées d'autres incendies aux États-Unis avaient traversé l'Atlantique. Ce qui fût à peine visible dans le ciel parisien. Lundi soir, les concentrations en particules fines étaient encore normales sur toute la France.


La rédaction de TF1info | Reportage Y. Hovine, J. Maviert, R. Cann

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