Le 20h

VIDÉO - "Une façon de prouver qu'ils sont maîtres chez eux" : les dessous de notre reportage chez les "narcos"

par La rédaction de TF1info | Plateau TF1 : Michel Scott
Publié le 30 août 2023 à 22h22

Source : TF1 Info

Depuis plusieurs années, les États-Unis doivent faire face à des réseaux de trafic de fentanyl, ou "drogue du zombie", de plus en plus puissants.
Nos journalistes ont pu remonter la piste du plus puissant cartel, celui de Sinaloan, au Mexique, qui organise ce juteux (et sanguinaire) business.
Michel Scott raconte les dessous de ce reportage.

Au Mexique, les redoutables "narcos" imposent leur loi. À Tijuana, il ne se passe pas un jour sans que leur violence ne fasse couler le sang. Ces redoutables réseaux se spécialisent de plus en plus dans les drogues de synthèse, et notamment le terrible fentanyl, aussi appelé "drogue du zombie". Cette substance chimique est responsable de deux tiers des overdoses outre-Atlantique. Michel Scott et Paul Bouffard ont remonté la piste de cette marchandise mortelle, jusqu'au fief d'origine du cartel le plus redoutable dans l'État de Sinaloa. 

C'est probablement une forme de vanité
Michel Scott

"On parle de milieux criminels, par définition très fermés. Malgré tout, ces cartels sont tellement insérés dans la société mexicaine que l'on finit toujours par trouver l'intermédiaire qui nous permettra de prendre contact. C'est ce qu'il s'est passé", explique Michel Scott sur le plateau de TF1. "Pourquoi ils acceptent de nous montrer les laboratoires ? C'est probablement une forme de vanité, une façon de prouver qu'ils sont maîtres chez eux, qu'ils contrôlent tout, leur territoire mais aussi toute la chaîne de production et le marché international de la drogue", continue le journaliste. 

La gestion des enjeux autour de cette drogue à la mode est d'autant plus important que l'Europe pourrait être concernée dans les années à venir. "La crise du fentanyl concerne d'abord l'Amérique. Mais les autorités, partout en Europe, sont très vigilantes de ce côté-ci de l'Atlantique parce que c'est une drogue de synthèse qui coûte deux fois moins cher que l'héroïne", expose le reporter. "Cela pourrait devenir, un jour, un enjeu de santé publique chez nous aussi", ajoute-t-il. 


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