L’Arabie Saoudite a présenté cette semaine les premières images de son projet de mégapole futuriste Neom, qui devrait voir le jour dans les années 2030.Le projet "The Line" prévoit la création d'une ville tout en longueur, dotée de deux gratte-ciels de 500 mètres de hauteur, dans un milieu désertique au bord de la mer Rouge.Près de 1,2 million d'habitants pourraient y vivre dans une décennie.
Il n’est pas question de murs végétalisés ou de piétonisation du centre-ville, mais d’un rêve, ou bien d’un cauchemar, d’un auteur de science-fiction, selon les opinions. Ce projet de ville du futur à 500 milliards de dollars s’appelle Neom et doit voir le jour vers 2030, en plein désert d'Arabie saoudite, au bord de la mer Rouge.
La mégapole futuriste s'étendra sur 170 kilomètres et abritera "The Line", deux gratte-ciels massifs de 500 mètres de hauteur, recouverts de miroirs, selon les nouveaux plans dévoilés par le prince héritier Mohammed ben Salmane, qui n'ont pas effacé les doutes sur la faisabilité économique et environnementale du projet.
Une ville verticale et allongée
Pour certains, on se croirait comme un film de science-fiction, à l'image du "Cinquième élément" ou de "Blade Runner". Pour les détracteurs, cette ville du futur ressemble à un centre commercial géant.
Lors de la présentation lundi soir de "The Line", le prince héritier a décrit une ville utopique sans voitures, la plus vivable "sur toute la planète". L'idée est de repenser la vie urbaine sur une surface de seulement 34 kilomètres carrés pour répondre aux "crises de l'habitabilité et de l'environnement", a-t-il ajouté, suscitant une nouvelle fois le scepticisme chez certains.
L’idée est de faire de l’étalement horizontal et de vivre à la verticale : 170 kilomètres de long, pour 500 mètres de haut. Tous les services seraient accessibles à pied. Il n’y aura pas de voiture, donc zéro émission de carbone. Tout se fera par des transports en commun, notamment un train à grande vitesse, qui pourrait relier un bout à l’autre de la ville en 20 minutes.
Sans oublier les façades en miroir, qui rendraient la cité invisible de l'extérieur, car réfléchissant le paysage alentour.