La Turquie semble avoir fait le choix de maintenir Recep Tayyip Erdogan au pouvoir.Après vingt ans à la tête de l'État, le président sortant revendique dimanche soir la victoire pour un troisième mandat.À Istanbul (Turquie), notre journaliste Hélène Bonnet explique pourquoi Erdogan "a réussi son pari".
Le dépouillement n'est pas encore officiellement terminé, mais le président Recep Tayyip Erdogan a pris la parole, ce dimanche 28 mai, après 19 heures, devant une foule de sympathisants à Istanbul pour revendiquer sa victoire. D'après notre journaliste sur place, Hélène Bonnet, cette tendance a été confirmée par toutes les agences de presse et la Haute commission électorale qui lui donnent entre deux et cinq points d'écart avec son concurrent Kemal Kiliçdaroglu.
Un échec pour l'opposition
Le président turc a réussi son pari. Cela malgré une inflation galopante qui frappe la classe moyenne, malgré une gestion du séisme qui a été extrêmement critiquée, et puis un recul des libertés publiques. Il semblerait que les électeurs ne lui en aient pas tenu rigueur et lui offrent ce soir un troisième mandat à la tête du pays après 20 ans passés au pouvoir.
C'est aussi un échec pour l'opposition en dépit d'une large coalition rassemblée contre le président sortant, comme l'explique Hélène Bonnet dans la vidéo en tête de cet article. L'opposition n'est pas parvenue à tirer un trait sur l'ère Erdogan.
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