Les discussions entre les Russes, les Ukrainiens et les Occidentaux ont repris de plus belle. Quelles concessions pourraient convaincre la Russie de faire un pas en arrière ?
Le président ukrainien était à la conférence sur la sécurité à Munich, à laquelle le président Biden lui avait déconseillé d’assister. "Nous n’avons pas d’arme ni de sécurité, mais nous avons le droit d’exiger que cesse la politique d’apaisement et de demander des garanties de sécurité et de paix", a-t-il annoncé. Un message clair et sans ambiguïté auquel se rajoute une phrase glissée dans une conversation avec le président Macron samedi soir : "L’Ukraine ne répondra pas aux provocations russes".
C’est sans doute c’est qu’à répéter Emmanuel Macron à Vladimir Poutine ce dimanche matin, avec des éléments susceptibles de faire enfin baisser la tension. "En échange d’une non-adhésion à court et à moyen terme de l’Ukraine à l’Otan, on pourrait imaginer un Poutine qui reculerait sur ces exigences des Occidentaux", explique Frédéric Encel, politologue.
Pendant ce temps, les exercices en Biélorussie voisine continuent. La fin de ces manœuvres a déjà été maintes fois annoncée. Elle est déjà reportée d’au moins 24 heures. Le geste restera insuffisant aux yeux des Occidentaux, et des Américains en particulier, pour restaurer la confiance.
TF1 | Reportage L. Hauben
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Police, justice et faits diversColère et émoi après le suicide de Lindsay, harcelée à l'école
- InternationalGuerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient
- Police, justice et faits diversMeurtre d'Iris dans le Morbihan
- SportsMohamed Haouas, international français de rugby, dans la tourmente judiciaire
- Police, justice et faits diversKarine Pialle : mystère autour de la disparition de la mère de famille