EXTRADITION - La justice britannique a décidé ce mercredi de maintenir en détention le fondateur de Wikileaks Julian Assange en attendant que soit examiné l'appel formé par les États-Unis contre le refus de son extradition.
Un répit de courte durée pour Julian Assange. Deux jours après avoir remporté une première victoire en voyant la justice britannique refuser son extradition vers les États-Unis, le fondateur de WikiLeaks a appris ce mercredi qu'il resterait en détention. Raison invoquée par la juge Vanessa Baraitser : l'Australien doit patienter, le temps de l'examen de l'appel formé par les autorités américaines.
Invoquant le risque de suicide de l'activiste s'il était détenu système carcéral américain, la juge britannique avait refusé lundi 4 janvier de le livrer à la justice américaine. Dans la foulée de la décision, Washington a notifié au tribunal son intention de faire appel afin de juger sur son sol celui qui est poursuivi pour espionnage. Un appel qui rend impossible selon Vanessa Baraitser la libération de l'Australien : la juge a en effet estimé qu'il existe "des motifs sérieux de croire que si M. Assange était libéré aujourd'hui, il ne se rendrait pas au tribunal pour faire face à la procédure de recours".
"Toutes les raisons" de ne pas se soustraire à la justice britannique
La représentante de l'accusation Clair Dobbin avait par ailleurs mis en évidence que Julian Assange avait les "ressources" de prendre la fuite, mettant en avant l'offre d'asile politique faite par le Mexique. Un risque écarté par l'avocat de Julian Assange, Edward Fitzgerald, qui a plaidé que son client a "toutes les raisons" de ne pas se soustraire à la justice britannique qui a tranché en sa faveur.
Julian Assange a été arrêté par la police britannique en avril 2019 après avoir passé sept ans reclus à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il s'était réfugié alors qu'il était en liberté sous caution. Il craignait une extradition vers les États-Unis ou la Suède, où il a fait l'objet de poursuites pour viol qui ont depuis été abandonnées.
L'Australien, soutenu par nombre d'organisations de défense de la liberté de la presse, risque aux États-Unis 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Les États-Unis lui reprochent d'avoir mis en danger des sources des services américains, accusation qu'il conteste. Parmi les documents publiés figurait une vidéo montrant des civils tués par les tirs d'un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007, dont deux journalistes de l'agence Reuters.
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