Adolescent décapité à Tarascon : la thèse du cannibalisme exclue

Publié le 22 juillet 2021 à 22h47
Adolescent décapité à Tarascon : la thèse du cannibalisme exclue

DRAME - Dans l’affaire du meurtre d’un jeune garçon de 13 ans, retrouvé décapité et mutilé dimanche 18 juillet à Tarascon dans les Bouches-du-Rhône, "tout acte d'anthropophagie est exclu", a annoncé le parquet. La victime était bien un jeune voisin porté disparu.

"Tout acte d'anthropophagie est exclu" a annoncé le parquet jeudi 22 juillet dans l’enquête sur la mort d’un adolescent, dont la dépouille décapitée et mutilée a été retrouvée dimanche soir à Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. La victime était bien un jeune voisin de 13 ans.

"Les expertises génétiques ont conclu à l'absence d'ADN de la victime dans le bol gastrique de l'auteur présumé" du meurtre, tué par un policier environ trois heures après la découverte du drame, a indiqué le procureur de la République de Tarascon, M. Gumbau, auprès de l'AFP. La piste du cannibalisme, "thèse véhiculée par certains médias", est donc écartée. 

Parallèlement, ces expertises génétiques ont confirmé que la victime était bien Romain, l'adolescent de 13 ans dont la disparition avait été signalée par sa mère à Tarascon. Le corps a été découvert dans un sac-poubelle, dans un appartement de la ville dimanche vers 23h30.

Un corps marqué par de nombreux sévices : les analyses menées par le laboratoire d'hématologie médico-légale de Bordeaux ont permis de constater "des atteintes importantes à l'intégrité du cadavre", a ajouté M. Gumbau jeudi auprès de l'AFP, sans donner de détails. 

L’auteur présumé des faits tué par un policier

Les investigations "ne permettent pas de retenir l'hypothèse d'un rapport sexuel consenti ou imposé entre la victime et l'auteur présumé des faits dans les temps voisins de l'homicide, que ce soit avant ou après", a-t-il par ailleurs ajouté.

Après avoir pris la fuite par les toits, l'auteur présumé des faits, le locataire de l'appartement, un homme de 32 ans connu pour des troubles psychiatriques et déjà condamné à deux reprises pour des faits de violences avec arme, avait été tué vers 3h du matin lundi à Tarascon par un policier qui tentait de l'interpeller. Touché d'une balle, il avait succombé à ses blessures.

Selon le quotidien Le Midi Libre, le trentenaire venait tout juste de terminer un séjour en hôpital psychiatrique, après une interpellation à la suite de signalements très inquiétants des riverains. Toujours selon le journal, l’adolescent aurait fugué d’un foyer à Marseille et aurait cherché à rejoindre sa famille vivant dans le village de Tarascon. 

L'enquête sur la mort de l'adolescent a été confiée à la police judiciaire, celle sur la mort de son meurtrier présumé est menée par l'IGPN, la police des polices.


La rédaction de TF1info

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