Affaire "des écoutes" : fin du procès de Nicolas Sarkozy, une décision attendue le 1er mars 2021

Publié le 10 décembre 2020 à 20h23, mis à jour le 17 mars 2021 à 14h49
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

PROCÈS - Débuté le 23 novembre, le procès dit des "écoutes" s'est achevé ce jeudi soir, à l'issue des plaidoiries de la défense des coprévenus de Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 1er mars 2021.

Ce live est à présent terminé. 

"UNE INJUSTICE PROFONDE"


Dans un entretien au Figaro publié ce mardi soir sur le site du quotidien, l'ex-président de la République revient sur la condamnation dont il a écopée. 

SARKO SE DÉBAT 


"J’ai ressenti l’injustice profonde, choquante, des procédures lancées contre moi depuis dix ans", a réagi Nicolas Sarkozy dans un entretien publié ce mardi par Le Figaro. L'ex-président de la République, condamné la veille à un an de prison ferme pour "corruption" et "trafic d'influence" dans l'affaire dite "des écoutes" évoque "un combat de long terme" et répète avoir fait appel de la décision : "Peut-être faudra-t-il que ce combat s’achève devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Ce serait pour moi une souffrance que d’avoir à faire condamner mon propre pays, mais j’y suis prêt car ce serait le prix de la démocratie", explique Nicolas Sarkozy.

UN RETOUR IMPOSSIBLE ?


Alors qu'une partie de la droite voyait Nicolas Sarkozy comme possible tête d'affiche pour 2022, sa condamnation à trois ans de prison dont un an ferme ce lundi assombrit son avenir politique.

QUEL AGENDA JUDICIAIRE ATTEND NICOLAS SARKOZY ?

MARINE LE PEN 


Marine Le Pen, candidate à l'Elysée, a affirmé mardi qu'elle "ne souhaitait pas" que la justice fasse "la primaire de la présidentielle" au lendemain de la condamnation de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme pour "corruption" dans l'affaire dite des "écoutes".


"Je ne souhaite pas que les magistrats fassent la primaire de la présidentielle" et "déterminent qui seront mes adversaires" en 2022, a déclaré sur Europe 1 la présidente du Rassemblement national.


"Si Nicolas Sarkozy souhaite être candidat à la présidentielle, il doit l'être, il devrait l'être malgré la condamnation, dont je rappelle qu’elle n’est pas définitive", a ajouté la dirigeante d'extrême droite.