JUSTICE - L'ancien bras droit de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, est définitivement condamné à un an de prison ferme dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur, après le rejet ce mercredi de son pourvoi en cassation.
Claude Guéant n’a désormais plus d’autre choix que d’accepter la sentence. Dans son arrêt, consulté par l'AFP, la Cour de cassation valide en effet ce mercredi sa condamnation à deux ans d'emprisonnement, dont un avec sursis et mise à l'épreuve, prononcée le 23 janvier 2017 par la cour d'appel de Paris à l'encontre de l'ancien grand commis de l'Etat.
Dans cette affaire de détournement de fonds publics, il avait aussi été condamné à 75.000 euros d'amende et à une interdiction d'exercer toute fonction publique pendant cinq ans. Pour mémoire, ces primes en liquide s’élevaient à 210.000 euros, prélevés sur une enveloppe destinée aux frais d’enquête et de surveillance (FES) des policiers qui ont été remis entre 2002 et 2004 par l’ex-directeur général de la police nationale, Michel Gaudin, à Claude Guéant. Ce dernier en avait gardé la moitié, pour financer des dépenses personnelles.