Affaire Grégory : Marcel Jacob entendu ce lundi par la juge Barbier

Publié le 4 décembre 2017 à 7h00, mis à jour le 4 décembre 2017 à 10h52
Affaire Grégory : Marcel Jacob entendu ce lundi par la juge Barbier

ENQUÊTE - Mis en examen pour l'enlèvement et la séquestration suivis de la mort de son petit neveu Grégory, Marcel Jacob sera entendu ce lundi par la juge Claire Barbier. Un interrogatoire appréhendé avec optimisme par ses avocats.

Il assure avoir un alibi en béton. En juin dernier, Marcel Jacob et sa compagne Jacqueline avaient été mis en examen pour l'enlèvement et la séquestration suivis de la mort de leur petit-neveu Grégory en 1984. Placés sous contrôle judiciaire, les deux époux avaient été forcés d’habiter loin l’un de l’autre. Ce lundi, le septuagénaire sera entendu par la juge Claire Barbier qui a interrogé sa femme le 17 novembre dernier. Un entretien où ses avocats avaient brandi son "alibi incontestable", affirmant qu’elle se trouvait au travail le 16  octobre 1984, jour du décès du petit Grégory. Faisant fi de l’avis du parquet général, la chambre de l’instruction l’avait laissée rentrer chez elle dans la foulée. 

"L'affection me manque terriblement"

De quoi rendre la défense de Marcel Jacob très optimiste. Face à la magistrate qui a instruit l’affaire, elle mettra en avant son alibi. Lequel prend la forme d’un document des gendarmes stipulant que Marcel Jacob travaillait à l’usine le jour du crime. A la suite de l’interrogatoire, ses avocats demanderont qu’il puisse réintégrer son domicile. Et pour cause : dans un rapport d’expertise révélée par L’Express en novembre dernier, le grand-oncle de Grégory - décrit comme "un homme immature et influençable" - confiait sa souffrance d’être éloigné de sa compagne : "L'affection me manque terriblement".

L’arrestation de Marcel et Jacqueline Jacob en juin dernier avait relancé l’affaire toujours pas élucidée du petit Grégory, du nom du garçon de 4 ans, retrouvé pieds et poings liés, noyé dans la Vologne. Pour rappel, la cour d’appel de Dijon avait souligné en 1993 l’absence à leur encontre de "présomptions suffisantes pour justifier de nouvelles investigations et a fortiori une inculpation".


La rédaction de TF1info

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